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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUEBELGEDESECURITESOCIALE- 3e TRIMESTRE2003ANNEXE 3Une digression sur “l’importance” de l’EP en Italie.Les chiffres bien connus de Schneider sur l’économie souterraine dans la plupartdes pays de l’OCDE, indiquent pour l’Italie une importance nettement plus grandeque celle que j’ai (et d’autres, voir ci-dessous) obtenue en utilisant pratiquement lamême méthodologie (une approche par la demande d’argent liquide de Tanzi modifiée).Naturellement, comme je l’ai dit dans le texte, la véritable étendue de l’économienoire est difficile (peut-être impossible) à estimer et elle n’est pas aussi importanteque ne l’est son dynamisme. En d’autres termes, pour penser en termes desuggestions politiques afin de réduire l’économie souterraine, il est plus importantde connaître son dynamisme et ses causes que son niveau absolu (pour autant qu’ilne soit pas bénin). Pour cette raison, la digression actuelle sur sa « véritable » étendueest plus une curiosité qu’une évaluation critique des chiffres de Schneider pource qui concerne l’Italie. A la suite de mes recherches, j’ai pu observer que le pourcentageremarquablement stable de l’économie noire n’est jamais supérieur à 20%du PNB et ne montre pas de signes d’accroissement, tandis que, dans le calcul deSchneider, ce chiffre est nettement plus élevé, disons 30% et en augmentation. Certainsde mes résultats obtenus à l’aide de différentes alternatives de la méthodeTanzi, sont reproduits ici dans l’Annexe 1. Pour accroître la fiabilité de mes résultats,j’ai minutieusement examiné les manières alternatives d’estimer l’économie aunoir. En premier lieu, j’ai étudié les données de l’ISTAT sur les travailleurs irrégulierset réguliers en tant que manière alternative de calculer l’économie parallèle. Le messageest clair : ce pourcentage est remarquablement stable et se situe aux environsde 15,4%. (Le résultat est à prendre au sérieux étant donné le gros effort produit parl’ISTAT en matière de collecte de données précises sur l’emploi du côté de« l’offre », c.-à-d. à partir du recensement et de l’enquête sur les ménages. Ces donnéessont plus fiables que celles provenant des entreprises). Ensuite, j’ai examinél’évasion de la Taxe sur la valeur ajoutée et n’ai trouvé aucun signe de tendance à lahausse, mais plutôt des indices d’un processus en diminution.Maintenant, je puis ajouter une autre confirmation en mentionnant un ouvrage trèsrécent de Zizza (26) qui recourt à une méthodologie différente, plus précisément àune approche par modèle ou approche par variable latente. Sans entrer dans tousles détails, les remarques qui suivent méritent l’attention :n il ressort de l’étude qu’en recourant aux statistiques officielles de la valeur ajoutée,la valeur ajoutée noire se situe entre 14,7% et 15,4 % du PNB pour l’année 1998 ;n la période d’observation, 1992-1998, montre une valeur ajoutée noire en augmentationjusqu’en 1997 où l’on trouve la valeur maximale de 17,7% ;n l’étude confirme la dimension différente de l’économie clandestine par secteurs,avec au sommet le secteur des services, et également l’importance relative de certainsfacteurs tels que le niveau de capitalisation plus ou moins élevé des entreprises,etc. ;998(26) Zizza R., Metodologie di stima dell’economia sommersa: un’applicazione al caso italiano, inTemi di Discussione, Banque d’Italie, décembre 2002.

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