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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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L’ECONOMIE SOUTERRAINE : APERCU DES METHODES ET DES ESTIMATIONSDans une tentative de mettre en oeuvre la méthode de demande d’argent fiduciairepour les Pays-Bas, Barens procède à l’estimation d’un grand nombre de fonctions dedemande. Comme avec Klovland pour la Norvège, l’impact de la taxation sur lademande d’argent fiduciaire s’avère négatif pour toutes les spécifications. En plus dene pas répondre aux attentes et hypothèses de Tanzi, ceci donne comme conclusionque la taille de l’économie souterraine aux Pays-Bas a diminué. Barens et Klovlandmontrent que l’hypothèse selon laquelle la taxation et les réglementationsgouvernementales affectent la taille de l’économie souterraine d’une manièreescomptée, est loin de se vérifier.Tant la variante de Feige que celle de Cramer ont été appliquées aux Pays-Bas (Boeschotenet Fase, 1984). Les résultats démontrent, à l’instar de la méthode du ratioC/D de Barens, une économie souterraine en déclin jusqu’en 1977, suivie d’une augmentationau cours des années ultérieures. Selon Boeschoten et Fase, ceci est lerésultat de l’hypothèse erronée d’un ratio constant entre les flux totaux d’argent etle revenu national. Ils supposent que ce ratio a diminué à la suite de changementsstructurels dans l’économie. C’est pourquoi ils introduisent une troisième variabledans laquelle ils émettent l’hypothèse d’un ratio constant entre les flux totaux d’argentet les transactions réelles. Dans la variante la plus extrême, ceci mène à uneaugmentation de l’économie souterraine de 0% en 1965 à 17,5% en 1980. Boeschotenet Fase présentent également quelques variantes supplémentaires. Leurs résultatsdiffèrent de manière significative. Ceci démontre que cette méthode n’est pasencore tout à fait valide et ne produit pas des résultats fiables.3.2. METHODES BASEES SUR LES ECARTSDans une analyse basée sur les écarts, deux statistiques ou sources de données,voire plus, sont comparées les unes avec les autres. Soit les deux statistiques ousources doivent fournir des informations sur les mêmes variables (économiques)soit des méthodes différentes servent à déduire des informations d’une seule sourcede données. Cette technique n’est pas nouvelle puisqu’elle est utilisée depuis desdécennies par les instituts de la statistique pour juger de la qualité et de la validitéde leurs résultats. Par exemple, aux Pays-Bas, Derksen (1939) confrontait le revenunational basé sur des données relatives à la production au revenu résultant principalementdes déclarations d’impôt. Au CBS (1951), cette méthode a été utilisée pourcalculer des indicateurs sur la qualité des statistiques des comptes nationaux de1948.3.2.1. Statistiques des Comptes nationaux opposés aux statistiques des revenusAux Pays-Bas, Van der Laan et De Waard (1985) appliquent la méthode des écartsaux statistiques des comptes nationaux et aux statistiques des revenus. Ces dernièressont principalement basées sur les données fiscales, tandis que les comptesnationaux sont dérivés à plus de 80% de données non fiscales. Les deux statistiquesdécrivent le revenu disponible des ménages. Après correction pour un grand nom-921

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