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COMPTES RENDUS - AFEC

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Comptes rendus<br />

consacrée), etc. On ne s'explique pas plus l'empereur Yongzhen, la province<br />

du Sizhuan, Cha Shenxing (Zha Shenxing), chuangyuan (zhuangyuan),<br />

mianzi f$IBc, le Sigu quanshu, le Yongtong xsioa-pin (Yongchuang<br />

xiaopin), le Zangshu (de Li Zhi) ou le Danyuan conglu •ft§nM$k (dans un<br />

passage où sont évoquées... les erreurs « aussi nombreuses que les feuilles<br />

qui tombent » contenues dans une édition du Fujian !). Chow n'est manifestement<br />

pas un grand ami de la transcription pinyin, mais qu'ont fait les<br />

relecteurs ? Ailleurs, Wang Shizhen des Ming semble être confondu avec<br />

Wang Shizhen des Qing (p. 80) ; Yu Anqi - pourtant pas un inconnu - est<br />

cité sous son zi, qui plus est mal transcrit (p. 139) ; 1619 n'est pas une<br />

année d'examen provincial (p. 218) ; l'ouvrage de Chaffee n'est pas The<br />

Thorny Gâte ofLearning mais The Thorny Gates ... (p. 358), pas plus que<br />

le journal de Yuan Zhongdao n'a pour titre Youju shilu (confusion entre<br />

shi, le plaqueminier, etfei, le stylet de bois), et ainsi de suite. Certains<br />

titres en pinyin ne figurent pas dans le glossaire de caractères et certaines<br />

notes renvoient à des auteurs qui n'apparaissent pas dans la bibliographie.<br />

Mais le plus fâcheux est certainement que l'on doive lire ce livre avec<br />

quatre ou cinq marque-pages : le corps du texte renvoie aux notes, lesquelles<br />

renvoient à la bibliographie, laquelle renvoie à la liste des abréviations,<br />

sans compter les annexes et le glossaire de caractères.<br />

Pour en revenir au fond, on aurait aimé en premier lieu en savoir davantage<br />

sur l'histoire du terme shishang dr^lj. Chow l'emploie comme un<br />

substantif oxymorique («les lettrés à l'esprit marchand», ce qui est<br />

d'ailleurs contraire à la syntaxe, laquelle imposerait de traduire par « marchand<br />

lettré »). Ce faisant, il en fait un néologisme, car les textes Ming<br />

emploient clairement shishang comme une juxtaposition signifiant « les<br />

lettrés et les marchands », par exemple dans les titres de ces livres<br />

d'itinéraires que sont le Shishang leiyao et le Shishang yaolan. Yu Yingshi,<br />

dont on connaît les travaux sur l'apparition d'un nouvel esprit marchand<br />

aux XVI e -XVII e siècles 4 , fait de même. Le terme shishang ne figure<br />

d'ailleurs dans aucun dictionnaire... Cette manipulation sémantique n'est<br />

pas étrangère au fait que la définition de shishang est problématique : à<br />

partir de quand n'est-on plus un shi, ni un shang, mais un shishang ? Faut-<br />

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