01.02.2015 Views

troisieme rapport periodique de la belgique concernant la ...

troisieme rapport periodique de la belgique concernant la ...

troisieme rapport periodique de la belgique concernant la ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

. Au niveau <strong>de</strong>s entités fédérées<br />

b.1 Gouvernement f<strong>la</strong>mand<br />

Obligation sco<strong>la</strong>ire<br />

471. La loi re<strong>la</strong>tive à l’obligation sco<strong>la</strong>ire du 29 juin 1983 (article 3) confère à l’Autorité f<strong>la</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> compétence et donc également <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> contrôler l’inscription régulière et l’assiduité <strong>de</strong>s<br />

élèves ainsi que <strong>de</strong> visiter les écoles. Le contrôle <strong>de</strong>s inscriptions comprend <strong>de</strong>ux volets : le contrôle<br />

er<br />

<strong>de</strong>s inscriptions le 1 octobre (une « photographie » ponctuelle) dans l’enseignement primaire et<br />

secondaire et le suivi <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s élèves après le 1 er octobre (processus permanent). Différentes<br />

initiatives ont suivi les différentes expériences et projets menés dans le cadre <strong>de</strong> l’obligation sco<strong>la</strong>ire.<br />

En 2006, le Ministère f<strong>la</strong>mand <strong>de</strong> l’enseignement et <strong>de</strong> l’éducation a procédé à une évaluation<br />

approfondie du contrôle et <strong>de</strong> l’approche <strong>de</strong>s problèmes re<strong>la</strong>tifs à l’obligation sco<strong>la</strong>ire. En dépit <strong>de</strong><br />

plusieurs évolutions positives (prévention et suivi améliorés <strong>de</strong>s élèves préférant faire l’école<br />

buissonnière, contrôle renforcé <strong>de</strong> l’enseignement à domicile), <strong>de</strong>s initiatives publiques<br />

supplémentaires s’avéraient c<strong>la</strong>irement nécessaires. Afin <strong>de</strong> répondre à cette problématique, le<br />

Ministre <strong>de</strong> l’enseignement et <strong>de</strong> l’éducation a présenté un nouveau p<strong>la</strong>n d’action intitulé « Une<br />

approche exhaustive <strong>de</strong> l’école buissonnière et <strong>de</strong> l’absentéisme sco<strong>la</strong>ire » (juin 2006) (cf.<br />

http://www.ond.v<strong>la</strong>an<strong>de</strong>ren.be/nieuws/2006p/0217-spijbelen.htm). Le p<strong>la</strong>n d’action s’articule autour<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux axes. Premièrement, l’hypothèse <strong>de</strong> départ implique que l’absentéisme résulte d’une<br />

responsabilité partagée. Il est nécessaire que tous les acteurs s’engagent afin <strong>de</strong> résoudre cette<br />

problématique. Deuxièmement, le problème <strong>de</strong> l’absentéisme exige une approche intégrale : tant <strong>la</strong><br />

sensibilisation, <strong>la</strong> prévention, l’accompagnement que <strong>la</strong> sanction s’avèrent importants. Les élèves qui<br />

créent <strong>de</strong>s difficultés sur les bancs <strong>de</strong> l’école peuvent gravement entraver le fonctionnement d’une<br />

école. Parfois, leur exclusion temporaire <strong>de</strong>meure <strong>la</strong> seule solution. Afin d’éviter que <strong>de</strong>s élèves soient<br />

en décrochage définitif, une expérience a été menée avec le « time out ». Des élèves réellement<br />

difficiles bénéficient d’un accompagnement externe fourni par un organisme spécialisé. L’objectif<br />

poursuivi est qu’ils reprennent ensuite le collier dans un nouvel état d’esprit et qu’ils puissent<br />

poursuivre ensuite leur sco<strong>la</strong>rité avec succès. Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s expériences accumulées avec quatre<br />

projets pilotes, <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> du time-out a acquis une position plus structurelle dans l’enseignement<br />

f<strong>la</strong>mand. Il convient <strong>de</strong> distinguer le time out <strong>de</strong> courte durée et <strong>de</strong> longue durée. Dans le cas d’un time<br />

out <strong>de</strong> longue durée, les élèves ayant <strong>de</strong>s comportements très problématiques ou démotivés sont exclus<br />

<strong>de</strong> l’école durant trois à six semaines et bénéficient d’un accompagnement externe. Six projets <strong>de</strong> time<br />

out <strong>de</strong> longue durée ont été approuvés dans ce cadre et concernent 182 p<strong>la</strong>ces. De plus, 645 élèves<br />

peuvent intégrer 14 projets <strong>de</strong> time out <strong>de</strong> courte durée. Le time out <strong>de</strong> courte durée est étalé sur une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq à dix jours. Les écoles prônant le time out <strong>de</strong> courte durée seront également<br />

encouragées à organiser une concertation restauratrice en groupe. Ce<strong>la</strong> implique que les différentes<br />

parties sont mutuellement invitées à trouver une solution pour les préjudices qui ont été causés.<br />

Gratuité dans l’enseignement<br />

472. En F<strong>la</strong>ndre, l’enseignement obligatoire est gratuit. Les écoles primaires et secondaires ne<br />

peuvent réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s minervals directs ou indirects. Les écoles primaires ne peuvent davantage<br />

réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s contributions pour les coûts inhérents à l’enseignement qui sont nécessaires afin<br />

d’atteindre un objectif ou <strong>de</strong> viser un objectif <strong>de</strong> développement. Tout ce qui est essentiel au suivi <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité ne peut nullement faire l’objet d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> contribution aux parents. Aucune gratuité<br />

absolue ne s’applique dans l’enseignement secondaire. Les coûts inhérents à d’autres activités<br />

sco<strong>la</strong>ires et à du matériel didactique déterminé peuvent être imputés aux parents ou aux élèves majeurs.<br />

Il doit toutefois s’agir <strong>de</strong> coûts effectifs, démontrables et justifiables qui sont proportionnels au<br />

caractère et au groupe-cible <strong>de</strong> l’enseignement secondaire. Les repas ou les dép<strong>la</strong>cements dans le cadre<br />

d’une excursion sco<strong>la</strong>ire ne sont pas <strong>de</strong>s coûts inhérents à l’ enseignement et ne sont donc pas gratuits.<br />

Les activités facultatives (et donc non obligatoires) telles les c<strong>la</strong>sses vertes, les c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> neige, les<br />

c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> sports, les c<strong>la</strong>sses à <strong>la</strong> campagne, …, ne sont pas davantage p<strong>la</strong>cées sous le seau <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

gratuité. En ce qui concerne le matériel, les activités et les services pouvant faire l’objet d’une<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> participation aux parents, cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit être discutée au sein du conseil <strong>de</strong> l’école. A<br />

126

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!