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Langue, langage et parole en éducation - Université François ...

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194369370371372373374375376377378379380381382383384385386387388389390391392393394395396397398399400D49 <strong>en</strong> dehors de la société naturellem<strong>en</strong>t, puisque malheureusem<strong>en</strong>t on ne peut pas m<strong>et</strong>tredes bombes partout !D49 (rires) non, <strong>et</strong> puis ça changerait ri<strong>en</strong>, je p<strong>en</strong>se. Si on pouvait faire évoluer les g<strong>en</strong>s !Non, je p<strong>en</strong>se qu’il faudrait que les structures spécialisées, celles qui nous concern<strong>en</strong>t,soi<strong>en</strong>t gérées par des personnes <strong>en</strong> situation de handicap. Parce ce qu’elles sont auc<strong>en</strong>tre du problème, <strong>et</strong> il est vrai que quand on ne le vit pas, on ne peut pas se m<strong>et</strong>tre àla place de l’autre, c’est pas possible ! Donc, on peut <strong>en</strong> parler, mais on ne peutvraim<strong>en</strong>t pas se m<strong>et</strong>tre à la place de la personne ! Donc je trouve que les instances quinous représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t, les g<strong>en</strong>s qui sont décideurs… là non plus, y a pas beaucoup depersonnes handicapées. Et ça, c’est pas normal. Même au gouvernem<strong>en</strong>t, y devrait yavoir des g<strong>en</strong>s avec un handicap. [Puisque le handicap fait partie de la vie courante, ildoit être intégré partout. Aujourd’hui, <strong>en</strong> plus, il y a des obligations aussid’accessibilité], donc on devrait m<strong>et</strong>tre beaucoup plus de personnes à des postes. Alors,on va nous dire « ouiii, mais eeeuh, ils ne sont pas assez formééés » mais alors ça, c’esttrop facile, hein. Bon la formation, ça c’est…D50 Oui, ça, ça s’acquiertD50 Exactem<strong>en</strong>t. Oui, mais on ne leur laisse pas la place, on ne veut surtout pas qu’ilsparl<strong>en</strong>t. Et puis, on voit bi<strong>en</strong> que dans d’autres métiers y a des g<strong>en</strong>s qui ont deshandicaps. Ils ont pu à un mom<strong>en</strong>t où c’était plus eeeuh y avait eeeuh, je dirais qu’il yavait peut-être une plus grande difficulté mais aussi une plus grande liberté.Aujourd’hui, j’ai l’impression que plus ça va, moins on a de liberté au niveau duhandicap. J’ai l’impression qu’on est dans un étau, quelque chose qui se resserre, alorsqu’avant, peut-être que c’était difficile parce qu’il y avait moins d’instances, il fallait unpeu plus batailler pour m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> place un système d’accompagnem<strong>en</strong>t ou d’aides, maison avait quand même plus de liberté, qu’aujourd’hui, on est bi<strong>en</strong>tôt <strong>en</strong> train de déciderpour nous, de nous imposer un système de vie, une manière de vivre, d’être, de fairequeee bee<strong>en</strong> que, je dirais, je refuse.D51 En fait les lois sont <strong>en</strong> train de s’ouvrir, <strong>et</strong> vous me dites que plus les lois ouvr<strong>en</strong>t, plusle système se resserre ?D51 Exactem<strong>en</strong>t. Exactem<strong>en</strong>t, mais c’est du on dit. On veut montrer qu’il y a de l’évolution,mais dans la pratique, y <strong>en</strong> n’a pas. C'est-à-dire qu’on <strong>en</strong> parle, on <strong>en</strong> parle plusqu’avant, mais <strong>en</strong> pratique, non ! Le quotidi<strong>en</strong> reste toujours euh, je dirais, difficile,

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