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Les modes organisationnels des services publics en milieu rural ...

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Prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> empiriques 641.1 Le choix <strong>des</strong> pays : Le Maroc et l’IndeLe Maroc et l’Inde sont deux pays représ<strong>en</strong>tant chacun l’un <strong>des</strong> <strong>mo<strong>des</strong></strong> de gestion de l’ERD définisdans la partie précéd<strong>en</strong>te : le Maroc a adopté un modèle de délégation de service public, tandis quel’Inde a appliqué différ<strong>en</strong>tes approches <strong>en</strong> parallèle, dont la diffusion par le marché <strong>des</strong> systèmesindividuels.Afin de faciliter les interactions sur le terrain, ces deux pays représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une double opportunité pour(i) la langue parlée dans les pays et (ii) la prés<strong>en</strong>ce de contacts, données et projets pouvant être étudiés.En effet une grande partie <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de terrain est basée sur <strong>des</strong> interviews <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts acteurs del’ERD. Il était important de pouvoir les conduire sans avoir à faire appel à un traducteur, ce qui auraitlimité les échanges <strong>en</strong> termes de relations et de coûts. Ceci est égalem<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiel pour exploiter lesdiffér<strong>en</strong>ts docum<strong>en</strong>ts obt<strong>en</strong>us. La prise <strong>en</strong> compte de ces élém<strong>en</strong>ts a limité dans un premier temps lechoix aux pays francophones et anglophones. Le deuxième facteur déterminant a été le nombre decontacts prés<strong>en</strong>ts dans les pays et les projets d’ERD candidats.En fonction de ces critères, le premier choix s’est rapidem<strong>en</strong>t porté sur le Maroc. En effet l’exist<strong>en</strong>cede nombreux contacts et la disponibilité de données par le biais de l’ADEME et d’EDF permettai<strong>en</strong>tde se consacrer pleinem<strong>en</strong>t aux travaux de recherche. Le Maroc est aussi l’un <strong>des</strong> pays les plusavancés dans le domaine de l’ERD avec de nombreux projets docum<strong>en</strong>tés <strong>en</strong> cours ou réalisés.Deux missions ont donc été effectuées au Maroc, une première de deux semaines au mois de janvier2003 et la deuxième de trois semaines au mois de mai de la même année. La relative facilitée d’accèsdu Maroc nous a donné la possibilité de fractionner notre étude de terrain <strong>en</strong> deux missions, ce qui anotamm<strong>en</strong>t permis de recadrer la deuxième mission <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> données manquantes.Le choix de l’Inde a pu être possible grâce à la mise <strong>en</strong> place d’un part<strong>en</strong>ariat <strong>en</strong>tre EDF et le TERI 14 ,une ONG indi<strong>en</strong>ne basée à New Delhi travaillant dans le secteur <strong>des</strong> énergies <strong>rural</strong>es. Ce part<strong>en</strong>ariat, apermis la réalisation d’un stage de recherche de 3 mois au sein du TERI, <strong>en</strong>tre janvier et avril 2004.En outre une collaboration a égalem<strong>en</strong>t été établie avec un chercheur géographe du CNRS 15 , Mr D<strong>en</strong>isBlamont, qui travaille depuis une vingtaine d’années <strong>en</strong> Inde et au Népal <strong>en</strong> particulier sur <strong>des</strong> projetssolaires. Le cont<strong>en</strong>u de cette coopération a porté sur l’étude d’un projet de diffusion de systèmesindividuels PV financé par l’Union Europé<strong>en</strong>ne et localisé dans trois Etats indi<strong>en</strong>s. Un moisd’<strong>en</strong>quêtes sur le terrain a pu être m<strong>en</strong>é afin de visiter et compr<strong>en</strong>dre l’organisation <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts sitesdu projet pour <strong>en</strong> tirer les leçons et les retours d’expéri<strong>en</strong>ce nécessaires à nos travaux de recherche.Une grande partie <strong>des</strong> données empiriques ont donc été obt<strong>en</strong>ues à partir <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tes missions deterrain. Ceci explique que certaines informations puiss<strong>en</strong>t être manquantes ou imprécises. En effet un<strong>des</strong> principaux problèmes r<strong>en</strong>contrés dans ce type de recherches est la difficulté d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong>informations complètes non confid<strong>en</strong>tielles et diffusables. Cette barrière a été particulièrem<strong>en</strong>t forte <strong>en</strong>Inde, où la transmission <strong>des</strong> informations est particulièrem<strong>en</strong>t peu aisée et opaque. La lourdeur <strong>des</strong>procédures administratives est une <strong>des</strong> causes importantes de ces difficultés –demande d’autorisationpour <strong>des</strong> interviews officielles, pour sortir certains docum<strong>en</strong>ts ou même seulem<strong>en</strong>t les consulter, délaisd’obt<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> réponses, etc…-Il faut de plus garder à l’esprit qu’effectuer <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> empiriques sur deux pays, limite la portée <strong>des</strong>comparaisons. En effet ces pays différ<strong>en</strong>t <strong>en</strong> termes de contextes géographique, économique, politique,social et culturel. De ce fait les modèles sont difficilem<strong>en</strong>t reproductibles d’un pays à l’autre, de mêmeque les facteurs qui expliqu<strong>en</strong>t les approchées adoptées.14 The Energy and Resources Institute, New Delhi.15 Institut de Géographie Alpine, Gr<strong>en</strong>oble.64

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