Geschichte der Königlich Preussischen ... - Warburg Institute

179. Actenstücke zu Lagrange's Entlassung (1787 ft".). Hl
Au roi.
En consequence des ordres du 21. et du 23. qua V.M. m'a adresses ]e Sr.
de Castillon le pere sera constitue directeur de la classe matheinatique a la place
du Sr. la Grange. Je lui assignerai en cette ([ualite la pension de 200 Ecus par la
Caisse de legation, une autre pension interimistique de 200 Ecus au 8r. Bernoulli
et une pension de i20oLivres au Sr. la Grange.
J'ai requis le Sr. la Grange de nous proposer un habile geoinetre, i[ui ])uisse
le remplacer dans l'academie. II m'a promis d'y songer, mais en disant, qu'il seroit
difficile de trouver un mathematicien celebre hors de rAlIemagne qui veuille s'expa-
trier, et que pour l'lionneur de la nation allemande et Prussienne, il souliaiteroit qu'on
tachat de faire entrer dans l'academie quelque habile mathematicien allemand (^ui
existoit et qui se perl'ectionneroit en etant encourage j)ar la reception ä l'academie. —
Apres tout on n"est ])as presse ponr le choix et on pourra se prendre le temps
d'en chercher.
Berlin le 23. fevr. 1787. v. Hertzberg.
Dem Königl. Etats -Minister Hrn. Grafen \on Hertzbei'g, Exe. nehme mir
die Freiheit folgende Subiecte vorzuschlagen, um die Stelle des Hrn. de la Grange
zu ersetzen:
Deutschland;
1. den Prof. Lichtenberg in Göttingen, nun der beste ^Mathematiker in
2. Prof. Hennert;
3. Prof. Klügel in Helmstaedt;
;
4. Prof. Johann Tobias Meyer in Altorf, ein Sohn des grofsen Tobias Meyer,
Astronomen in Göttingen, der sich duich seine Mondstafeln berühmt gemacht und
einen Theil des Preises erhalten hat, der auf die Erfindung der Länge zur Breite
gesetzt war. Dieser ist noch jiuig und arbeitsam, und vielleicht wird ihn das Verlangen,
die Ehre seiner Familie zu behauj)ten und den Ruhm seines Vaters auch
auf sich zu bringen, zu einem der besten Mitglieder machen;
5. Prof. Tetens in Kiel. Er ist zwar Prof. der Philosophie aber ein guter
Mathematiker zugleicli
6. den Hrn. L'Huillier aus Genf, von dem ich aber nicht weis, ob er noch
in Warschau ist oder nicht.
Ob alle diese es annehmen möchten, weis ich nicht, doch glaube ich, dal's
es der Prof. Meyer am ehesten tlum wiirde.
Ich habe die Ehre mit der vollkonuuensten Hochachtung zu sein
Ew. Exe.
Berlin, 2. Merz 1787. luiterthänigster Diener
Au Roi.
10.
Le Sr. de la Grange voulant partir ä la fin de lasemaine, m'a encore requis
de le mettre aux pieds de V. M. et de Lui temoigner sa plus respectueuse recon-
naissance de toutes les bontes, dont Elle l'avoit comble. J'ai encore fait des ten-
tations pour le retenir ici, ou pour le faire revenir, et j'ai trouve, qu'il n'en est
retenu que par une delicatesse outree et par la crainte de passer ])our changeant
ou interesse. II m'a assure, que quoiqu'on lui ait offert les conditions les plus
avantageuses a Naples et ä Turin, il ne s'attaclieroit pourtant ä aucune autre aca-
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