Geschichte der Königlich Preussischen ... - Warburg Institute

328 184. FraEDRicH Wilhelm IIL, Organisation der Akadenne (9. April 1798).
au bout de Tannee de legeres gratifications aux Sous - employes , tels que le Secre-
taire, le Tresorier, le Concierge, si eile trouv^e qa'ils les ont meritees.
11. Le tresorier ne fera Jamals de payement sur une assignation signee au
moins par deux membres de la Commission et aura soin de requerir la signature
du troisieme, s'il a ete absent ou inalade, lorsqu"il sera de retour ou i-etabli.
12. Enfin la cominission veillera avec le plus grand soin aux interets de la
Caisse de rAcademie et ne sousci'ira a aucune depense relative aux reparations et
entretien des editices ä Tacquisition d'instrumens soit de Physique soit d'Astronomie,
seit de Mechanique ou a teile autre entreprise ou achat, sans etre au prealable
bien assuree qu'il en resulte un avantage poui* TAcademie. Elle aura grand soin
aussi du Jardin Botani(|ue et ])rendra tous les arrangeniens necessaires poiu* (ju'il
soit entretenu sur le meilleur pied j)ossible.
Berlin, i2janv. 1795. f'"- Guillaume.
184.
(Ver^l. Geschichte der Akademie S. 528).
Cabinets-Ordre Frikdrich Wilhei.m"s III. vom 9. April 1798,
betreffend die Organisation der Akademie.
[Original im Akademischen Archiv.]
Apres avoir pris les renseignements necessaires sur Tetat actuel de FAcademie
des Sciences de Berlin, il Me ])aroit necessaire d'y aj)porter quelque changements
propres ä assui-ei- ;i. cet Institut une existence egalement bonorable et utile pour le
bien public.
Je ne dissimulerai ])oint ä l'Academie, (jue l'ensemble de ses travaux M'a
toujours ])aru trop peu dirige vers Tutilite publifpie. On s'est troj) attache k dis-
cuter des matiei-es abstraites, ä enrichir la metaphysiipie, les tbeoi-ies speculatives
de decouvertes savantes, et Ton n'a pas asses songe a etendi-e les connaissances ä
des objets vraiment utiles, ä la perfection des arts et des metiers, merite tres reel,
par lequel l'Academie de Paris, par exemple, non obstant ses nombreux ecarts, et
son Organisation vicieuse a su se distinguer autrefois. Je souhaiterois donc que
l'Academie de Berlin s'humanisat j)()ur ainsi dire. plus que ])ar le passe, encourageat
moins les meditations speculatives, (pie les efforts de contribuer au bonheur
de la vie vulgaire, a la perfection de tout ce (pii a rappoi-t ä ses necessites et ä
ses commodites, par l'application constante de la theorie des sciences aux choses;
excitat l'industrie nationale, qui s'essaye souvent en vain k de nouveaux genres faute
des connoissances necessaires, en lui suppeditant les principes convenables a la
partie sur laquelle eile s'exerce; tachat de purifier les differents systemes d'edu-
cation morale et litteraire de plusieurs principes vagues et errones, que la mode et
Fimagination de quelques psedagogues exaltes ont fait adopter, et qui abatardiront
les generations futures; combattit les prejuges et prestiges du peuple aussi bien (jue
I'essor effrene et destructif des faux philosopbes de nos jours. C'est en dirigeant
les travaux des differentes classes de l'Academie vers des objets de cette nature , et
vers cent autres d'une iniluence egalement salutaire pour le bien etre de l'Etat et
de ses sujets, tjue cet Institut pourroit acquerir les titres les plus glorieux k la re-
con'noissance du public. Les talents de ses membres autorisent a de grandes esperances,
et semblent n'avoir besoin, que de Timpulsion permanente d'une bonne
direction Interieure. C'est a l'Academie meme ä en provoquer les principes de son
sein. Voici quelques points generaux qui serviront de base k un arrangement.
L'Academie apres les avoir murement peses, en fera l'application au detail, et en
dressera des articles regulatifs, qu'elle aura soin de soumettre a mon approbation
et signature.