Geschichte der Königlich Preussischen ... - Warburg Institute

318 1~9. Actenstücke zu Lagrange's Entlassung (1787 ff.).
denüe qu'a lanotre, h la(juelle etant revenu de certains ])rejuges, il donnoit a })re-
sent iine pi-eference decidee. J'ai crü pouvoir lui dire: »qiie j'avois tout Heu de
croii-e, que S. M. tiendroit encore sa pension vacante poiir (juelque temps, et (|u'il
la retrouverait tonte entiere, s'il vouloit revenir ici«. 11 a ete si penetre de ce
procede, qu'il m'a proinis, de se declarer envers inoi en 6 seinaines de temps apres
son arrivee ä Paris , s'il pourroit revenir ou iion.
J'espere que \\ M. approuvera que j'aye fait cette offre au Sr. de la Grange,
par laquelle j'ai quelque esperance de nous conserver ce premier geometre de
l'Europe, (jui dans le dernier teins a tenioigne beancouj) d'assiduite et d'attache-
inent poui- votre academie et qui ä son retour fera surenient de nouveaux efforts
pour rillustrer par ses ouvrages.
Berlin, le S.Mai 1787. Hertzberg.
I I.
An den Minister von Hert/.berg.
J'approuve fort le pi'ocede que vous avez tenu vis -ä- vis de Sr. de la Grange,
dont vous me rendez comjite par votre lettre en date d'hier. Ce j)rocede est con-
foi'ine ä ma fa^on de penser vis -ä- vis de ce Savant desirant beaucoup (pie notre
academie puisse le consei-ver. Je vous en dirai une autre fois d'avantage sur Tarticle
de i'academie; en attendant Je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne gai'de.
a Potsdam, le 9. Mai 1787.
12.
Laguange an den Minister von Hertzberg.
Fr. Wilhelm.
Je voulois attendre pour renouveller mon Hommage a Votre Excellence (pie
je puisse raccompagner d'un Memoire que je destinais pour I'academie; mais
differentes circonstances m'ayant empecHe jusqu'ici d'y mettre la derniere main, je
ne veux pas tarder davantage ä m'acquitter d'un devoir (jue le Souvenir de V.
bonte rend cHer a mon coeur. Ce souvenir n'est point affai1)li par celles dont on
m'a honore ici et (jui m'ont determine ä ni'y fixer; il est encore augmente par
l'interet que M. Ewart m'a mande qu'elle doignoit continuer de prendre en moi et
auquel je reponds par la plus vive reconnaissance, et par l'attacHement le plus vrai
et le plus respectueux. Je m'estimerois tres Honore Monsieur le Comte, de pouvoir
vous etre bon a (luelque cHose dans ce paix, et je vous dcmande comnie une grace
tres llatteuse de vouloii- bien m'en fournir l'occasion. — Je suis intimement sensible
ä la marcjue de confiance dont vous avez bien voulu m'Honorer par la lettre que
M. Walter m'a rendue de voti-e part; (juoique je sois peu en sortie [sie] de lui etre
utile dans son commerce je tacHerai de lui rendre tous les Services qui dependront de
moi, comme d'[a]une personne que son nom et la recommandation de Votre Excellence
m'interessent a obliger. M. de Lombre a cru me devoir des remercimens comme
ayant contribue :i lui attirer la distinction dont I'academie l'a Honore. Je n'ai fait
que rendre justice ;i son travail dans le compte cjue j'en ai rendu a Votre Excellence;
et si eile a bien voulu avoir egard a mon suffrage, c'est une nouvelle marque
d'estime de sa part dont je suis vivement toucHe. Je la supplie d'en agreer ma
tres sincere reconnaissance. J'ai THonneur d'etre avec un profond respect
Paris le 10. Octobre 1787.
Monsieui" le Comte
De Votre Excellence
Le tres Humble et tres obeissant
serviteur de la Grange.