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Geschichte der Königlich Preussischen ... - Warburg Institute

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44 12. Leibmz an die Kurfürstin Sophie CuAnLOXTE (November 1697).<br />

jeune Danquelnian est le preniier apres luy, et on croit qiie Mr. Dan((uelman<br />

tachera im jour d'eloigner le comte de Dohna pour faire que la place soit libre :i<br />

son fils. II y a place Mr. Cranier sa creature, qui a este informateur de ses enfans<br />

et qui ne dit rien aa jeune prince que ce qui lu)^ peut plaire, comme le jeune<br />

Dan(|uelman aussi. Le jeune prince craint fort son pere, parcequ'on luy a preche<br />

cela, et il ne craint gueres l'Electrice sa mere (jui peutestre luy a este trop indul-<br />

gente. Mr. le comte de Dohna se plaint ({u'on l'a retire trop tard d'aupres des<br />

fenunes.<br />

Du Cros a heaucoup de pouvoir aupres de Mr. Dancpielman, et semble meme<br />

avoir nn peu trop d'ascendant. II a eu, a ce (pi'il me dit un jour, dans quatre<br />

ans jusqu'ä 24000 ecus des bienfaits de l'P^lectur. Un comte de Dohna, frere du<br />

Gouverneur du prince Electoral, devroit esti-e Grand Chambellan. mais il ne voulut<br />

point qu'on luy donnat des pfötgen. et aima mieux de se retirer sur ses terres que<br />

d'essuyer des indignites.<br />

12.<br />

(Vcrgl. Geschic'lite <strong>der</strong> Akademie S. 49).<br />

Aus dem Brief LEiiäxizens an die Kurfürstin Sophie Charlotte<br />

(November 1697).<br />

[Klopp, Die Werke von Leibniz. 8. Bd. 8.471!'.]<br />

.... Peutestre encor (pie V. A. E. trouvera bon (|ue, me servant de l'occasion,<br />

j'adjoute quelque chose toiichant les belles connoissances dont on m'a asseure<br />

qu'Elle prend quehpie soin. Je mettray icy mot pour mot ce qu'on m'a ecrit<br />

lä-dessus de Bei'lin, ä fin (jue si je me trompe. V. A. E. voye que j'ay mes garans.<br />

En voicy les termes:<br />

"Son Altesse Electorale, Madame, estant venue ä parier ä un des predicateurs<br />

de la cour au sujet de l'Academie des peintres et sculpteurs et de ce que cela<br />

commenQoit ä aller si bien, a adjoute qu'il seroit bon cpi'on etablit aussi un ob-<br />

servatoire, comme il y en a un ä Paris. Sur cela on pense ä y travailler, et<br />

comme on n'aura (|u"a elever an peu un certain pavillon des nouvelles ecuries, et<br />

l'accommo<strong>der</strong> pour les observations, les instrumens se trouveront, et des observateurs<br />

aussi, de sorte qu'on espere que cela reussira.»<br />

Comme j "aifectionne presque rien d'avantage au monde (pie l'avancement de<br />

ces sortes de connoissances et de toutes les autres qui servent ä porter plus loin les<br />

perfections et lumieres du genre humain, et ä nous donner plus d'entree dans les<br />

secrets de la nature, ou de Dieu qui en est l'auteur, pour admirer sa grandeur et<br />

sa sagesse, je ne si^aurois exprimer ä V. A. E. la joye (pie j'aj^ ressentie de la<br />

part qu'Elle y prend. Je S(^avois tpxe Monseigneur l'Electeur a mis oi'dre depuis<br />

longtemps , taut ä Berlin (ju'ailleurs , a des embellissements qui fönt aller sa Cour<br />

du pair avec celle des plus grands Monarques. Mais il ne me manquoit encor que<br />

de sgavoir que V. A. E. y prend im plaisir particulier.<br />

Et cela estant, je crois qu'on fera des choses (jui passeront tont ce (|ue la<br />

Societe Royale de Londres (dont je suis), et l'Academie Royale des Sciences de<br />

Paris (dont je devois estre). ont pü ou pourront faire, les charmes d'une prince.sse<br />

admirable en toutes choses avant plus de pouvoir que les ordres les plus precis<br />

du plus grand prince de la terre. En effect, j'ay souvent pense que les dames<br />

dont l'esprit est eleve, sont plus jiropres c{ue les homines ä a\'ancer les belles con-<br />

noissances. Les homines genes par leurs affaires ne songent le plus souvent qu'au<br />

necessaire; au lieu que les danies que leur condition met au-dessus des soins cha-<br />

gi-ins et laborieux , sont plus degagees et plus capal)les de penser au beaii. Et si.

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