Geschichte der Königlich Preussischen ... - Warburg Institute

20. Leibniz an den Knrfürsten Oeokg Ludwig (19. Jannar 1699). 55
d'Estat. Cependant le inonde n"a pas tont :\ fait tort. II pen.se (pie les pnissances
ne fönt rien qu'avec de grands desseins.
Peutestre meme que la passion de revoir l)iento.st cliez nous V. S. E. sera
conteiitee d'une autre fagon. >Si cette passion et la crainte d"estre tronipe dans
nostre attente m'a fait passer les bornes par des retlexions im peu trop politicpies,
je su})plie V. S. E. tres humblenient de le pardonner a nion zele, et de prendre
en bonne part les marques que j'en donne, quelques malentendues qu'elles soyent.
J'espere d'en faire voir quelques nieilleures preuves sur un autre sujet, dont j'ay
este Charge par Mr. de Fuchs, et dont je ne me suis point lasse de presser l'ex-
])edition pour sui-monter des lenteurs qui se sont rencontrees en chemin. ('epen-
dant je suis avec une devotion entiere, etc.
20.
(Vergl. Gesohiclite tler Akademie S. 62).
Leibniz, Brief an den Kurfürsten Georg Ludwig vom 19. Ja n. lf)99.
[Klopp, Die Werke von Leibniz. ig. Bd., S. 52f.]
Monseigneur. \'. A. E. m'ayant fait scjavoir ses intentions par son premier
Ministre . c'est a ino)- de les executer. Et quoyque Madame l'Electrice de Brandebourg
supposant sans doute l'agrement de V. A. E. dejä donne, alt ecrit a Mad. l'I^llectrice
sa mere, qu'EUe se feroit un plaisir de voir chez Elle pour quelque peu de temps
un homme qui se rend trop de justice pour le prendre a la lettre, et quoyqu'EUe
ait fait ecrire par ]Mr. Dobrzenski qu'Elle attend cet homme avec impatience, ce
qui sans doute ne se doit ])rendre que pour une honnestete: neantmoins ilestjuste
de sacrifier aux considerations que V. A. E. se propose lä-dessus, tonte l'envie
qu'il pourroit a\'oir maintenant de faire un peu sa cour ä une teile princesse. J'ay
pourtant crii qu'il seroit bon que V. A. E. SQut ces circonstances.
En tont cas cet homme ose asseurer V. A. E. de sa bonne volonte et croit
en avoir donne des preuves. Mais il n'ose pas Lasseurer de meme de la foi'ce de
son entendement: ainsi, si V. A. E. a des raisons pour en douter jusqu'a croire
(ju'il ])()urroit causer du prejudice, s'il alloit fair sa cour a Berlin, il faut qu'il
s'en prenne ä ses defauts. Car quoyqu'il s'imagine de n'avoir donne aucun sujet
a une teile opinion, et meine d'avoir fort bien fait, cela ne suffit pas. ('ar on
est sujet a se tlatter, et souvent. pour avoir raison d'estre content de soy, il faut
qu'on puisse contenter les autres, et surtout son prince qui est le juge competent.
Si V. A. E. ne donne point d'autres ordres , il faut s'excuser sur la mauvaise
Saison qui cause des indispositions, et il faut aussi repondre dilatoirement touchant
Tecrit, et donner ä tout le meilleur tour qiron pourra, quoyqu'il soit difticile de
se tirer d'aflf'aire sans desobliger quelqu'un.
serviteur.
Je suis avec devotion, Monseigneur, de V. A. E. le tres-sousmis et tres-fidele
21.
(Vergl. Geschichte der Akademie S. 65).
Leibniz. Über einige von Erhard W e i g e l vor den Reichstag zu
Regensburg gebrachte Vorschläge (1697).
[Gedruckt bei Buder, Nützliehe Sammlung verschiedener, meistens uugedruckter Schriften
(1735) Nr. 39 und bei Guheauer, Leibnitz's Deutsche Schriften, 2. Bd. (1840) S. 473 ff.]
Es sind von Regensburg drey daselljst gedruckte, vom Herrn Erharde Weigelio,
berühmten Älatheinatico , herausgegebene Schediasmata eingeschickt worden, deren
das erste in sich enthält: einen Vorschlag eines Collegii, so im Reich anzuordnen,