11.07.2015 Views

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre IILA CENTRALITE(RESEAU URBAIN, PLACES DE MARCHE URBAINES ET RURALES)Le terme "centralité" désigne les propriétés d'un lieu où les producteurs de biens ou deservices peuvent capter des aménités, lesquelles peuvent prendre la forme d'économiesexternes lorsque les candidats à leur capture sont en concurrence. Existe-t-il un seul ouplusieurs types de centralité ? Plusieurs, évidemment, si l'on considère que chaque lieuprodigue des aménités diverses, et que chaque type d'activité (agriculture, commerce,transport, etc.) ou chaque type d'organisation (ménage, atelier "informel", entreprisecapitaliste) se montre plus ou moins apte à capter et valoriser ces avantages, plusieurs aussi siun consensus social bride la concurrence. Les efforts déployés par la "nouvellemicroéconomie à l'ancienne" (Cahuc, 1998) pour imaginer le marché où il n'est pas, sous leprétexte qu'une rationalité substantielle nous animerait tous, n'est admirable que pourquelques ultra-libéraux. Il y a heureusement plusieurs types de centralité, dont peuvent jouirplusieurs types d'organisation concurrents ou non dans cet exercice.Les quatre contributions suivantes traitent de la centralité dans plusieurs niveaux del'organisation de l'espace : le niveau interurbain (Guy Pourcet, Désiré Nassa), le niveau intraurbain (Moussa Doumbo et Anna Traoré), le niveau infra urbain ou rural (Désiré Nassa,Lansina Sidibé), dans des zones économiques plus ou moins déprimées. L'identification d'uneéconomie de traite, structure d'exploitation extensive des ressources adossée au pouvoirpolitique, paraît être un trait commun à ces analyses.• Guy Pourcet s'efforce de construire un modèle (encore inachevé) qui devrait permettrede simuler les conséquences, sur les échanges interurbains et la hiérarchie des centres,de chocs externes, de choix d'aménagement routiers ou d'une transition inattendue del'économie de traite vers une l'économie de marchés et d'accumulation. Cesorientations lui sont inspirées par l'analyse des résultats du recensement de 1998 ; lahiérarchie des centres (observée dans le cadre des circonscriptions administratives)semble dépendre davantage du commerce à longue distance ou de raisonsadministratives que du commerce local, comme dans une économie de traite classique.L'empreinte d'un marché concurrentiel, coordonnateur des comportementséconomiques, n'est guère perceptible dans le réseau urbain du Mali.• Lansina Sidibé s'inquiète de l'état de dépression de l'économie du Wasulu et cherche,dans la position transfrontalière de cette zone culturellement homogène, des raisonsd'espérer.• Désiré Nassa situe ses observations dans le cadre sous-régional car sa contributionaurait du s'articuler avec l'étude des couloirs de transport internationaux autant qu'avec

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!