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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)certains endroits. Notre cadre théorique d’analyse s’inspire de ces dernières approches quis’apparentent à la théorie de la nouvelle économie géographique.I. APERÇU DES DISPARITES URBAINES/REGIONALES D’ACTIVITES ETD’INFRASTRUCTURESDeux catégories de données ont été mobilisées pour l’analyse des disparités (ou caractéristiques)inter-régionales : les données de production et les données relatives aux infrastructures.Les données de production (valeur ajoutée sectorielle) servant à l’analyse statistique descriptive etéconométrique sont issues de la Banque de Données Financières (BDF) de l’Institut National deStatistique (INS) et portent sur la période 1980-1996. La régionalisation des données fondée sur lanomenclature en 33 branches ou secteurs d’activités du Système de Comptabilité National (SCN) aété possible grâce à l’adresse géographique du siège social des entreprises en suivant le découpageadministratif, en vigueur depuis mai 1997, en 16 régions.Cette méthode a été utilisée en l’absence de données primaires issues d'enquêtes régionales oud'institutions statistiques régionales fonctionnelles. Cependant, elle peut être biaisée en raison del'existence d'entreprises dont le siège social déclaré ne correspond pas toujours au lieu d'exercice del'activité, soit pour des raisons de proximité avec les institutions publiques (administrations, ports,etc.) ou privées (banques, aéroports, etc.) ou des raisons organisationnelles telles l'existenced'établissements polyrégionaux. Dans ce cas, les adresses téléphoniques de l’annuaire de la Chambrede Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI, 1996) ont permis de localiser de façon plusprécise certaines activités. Néanmoins cet exercice de localisation n’est pas exhaustif du fait quetoutes les entreprises ne sont pas répertoriées dans cet annuaire.Le biais peut également résulter des asymétries d'information sur la localisation exacte desentreprises, en l'absence de structures de contrôle efficaces. La politique d'orientation géographiquedes investissements productifs par le biais des incitations fiscales peut induire ce type decomportement d'entreprises. Par exemple, les codes des investissements de 1984 et 1995 offrent desexonérations d'impôts discriminées suivant le site d'installation des entreprises.Quand aux infrastructures, les données ont été reconstituées grâce à la Banque de données urbaineset régionales du BNETD (BDUR), puis complétées à l’aide des cartes routières, des cartes sanitaireset des cartes de l’éducation de l’INS. La disponibilité des stocks d’infrastructures physiques dans lesrégions de Côte d’Ivoire, pour la seule année 1995 limite les marges de manœuvre pour une analysedynamique. En effet, la reconstitution de séries sur la base d’informations incomplètes pour lesautres années accroît les risques de sur/sous-estimations. Ces limites suggèrent donc la plus grandeprécaution dans l’appréciation des résultats même si ceux-ci découlent d’outils méthodologiquesrelativement rigoureux.1.1 Les spécificités régionales de productionNonobstant les limites des sources de données, les informations disponibles permettent d’établir desindicateurs d’analyse des spécificités régionales. Deux catégories d’indicateurs servent à l'examendes spécificités régionales (cf. Jayet, 1993) :- les coefficients de localisation des activités qui mesurent le <strong>rapport</strong> entre la valeur ajoutéemoyenne pondérée des activités dans un noyau de régions et leurs correspondants au niveaunational. Un coefficient faible indique une dispersion forte de l’activité et l’inverse implique uneconcentration de l’activité dans un nombre restreint de régions ;- les coefficients de spécialisation régionale qui permettent d’identifier les spécificités régionalesde production. La mesure du coefficient de spécialisation permet de constituer un noyaud’activités, c’est à dire un ensemble d’activités ayant les parts les plus élevées dans la valeurajoutée régionale.10

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