11.07.2015 Views

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

(δu , δr) dBS >= CE= C° + CT(EA)(EE)σi = f( f 1 (PU+PR) , f 2 (PU))(d, p t , ρi)Les résultats précédents (construits à l'échelle inter-individuelle) sont utilisables à l'échelle du réseauurbain où tous les individus d'une même profession font face aux mêmes contraintes avec les mêmescomportements, dans un même centre. A l'échelle des centres, nous pouvons formuler d'autresconjectures complémentaires sur l'organisation de l'espace.Le circuit économique d'une localité ; les multiplicateurs.Les gains de productivité au centre rendent ses produits exportables vers la périphérie, jusqu'à ladistance [d = (p a -p c )/p t ]. Toute exportation Xi entraîne une injection de revenus dans le circuit ducentre. Le multiplicateur de cette vague initiale de revenu est inversement proportionnel aux fuites ducircuit : les propensions à épargner (e) et à importer (m). Si nous négligeons (provisoirement) leseffets en retour, ce multiplicateur s'écrit : kx = 1/(e+m). Ainsi, ∆R = X/(e+m).La croissance et la spécialisation au centre accroissent aussi les importations du centre (ou lesexportations de la périphérie), et les revenus induits à la périphérie ont un effet en retour sur lesexportations du centre.Dans une économie de traite (exploitation extensive de la périphérie), ces flux ont des effetsdifférents au centre et à la périphérie : les productivités croissent au centre et stagnent à la périphérie ;l'emploi stagne au centre et régresse à la périphérie, jusqu'à rendre inéluctable la migration desproducteurs désavantagés en termes d'accès aux ressources naturelles. De cela devrait résulter unecroissance du chômage urbain. En fait, dans le centre même, l'excès de main-d'œuvre qui résulte ducroît naturel de la population et des migrations est absorbé par un secteur d'emplois induits.L'économie urbaine est divisée en deux secteurs : secteur moteur (SM), secteur induit (SI). Lesactivités motrices sont celles qui injectent des revenus dans le circuit local ; ce sont les activitésexportatrices, et l'administration dans la mesure où les recettes publiques locales sont inférieures auxdépenses publiques locales. Le secteur induit, qui regroupe les activités non exportatrices, prospèregrâce aux revenus qu'injectent dans le circuit urbain les exportations du secteur moteur. Un secondmultiplicateur intervient : celui des activités induites : k i = ∆SI/∆SM.Le schéma d'analyse devient :σ = f ( PR , PU )(p a - p c ). p t = dX (k x ,k i )ConclusionComment conclure un travail inachevé ? Constater que le marché rêvé des économistesn'existe pas au Mali, que ce pays a probablement conservé une économie de traite ou que les échangeslocaux de produits locaux ne marquent pas le réseau urbain, n'est certainement pas une découverte; c'est une chose sue de tous, mais que personne ne prend en compte.Nous savions aussi que le plan de l'exposé ne peut pas être celui de la recherche ; nous l'avonsconfirmé. Enfin, l'accessibilité de la base de données du RGPH-98 nous ayant, un peu tardivement,135

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!