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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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Graphe N° 1 : Ecarts entre les effectifs réels et théoriques, milieu rural.15000,010000,05000,00,0Cult indusArboricSylvicAutresArtisanatInd extInd manCommerceBanq AssElec EauTransportAdmin pubAdmin privservicesBTP-5000,0-10000,0-15000,0TIN ESSAKO ABEIBARA KIDAL TESSALIT MENAKA TOMBOUCTOU BOUREM ANSONGO GOURMA RHAKANGABA DIRE GAO GOUNDAM YOUVAROU NIAFUNKE TENENKOU BANAMBA KOULIKORODIEMA NIORO YELIMANE YOROSSO NARA DJENNE YANFOLILA KOLONDIEBA KADIOLOBARAOUELI KENIEBA DOUENTZA MOPTI NIONO MACINA KOLOKANI BAFOULABE BLABANKASS KAYES TOMINIAN KORO SAN DIOILA BANDIAGARA BOUGOUNI KOUTIALAKITA KATI SEGOU SIKASSOLes cercles sahéliennes de Menaka, Gao, Ansongo, Goundam, Bourem, Douentza, Mopti, Tenenkou,Banamba, Bankass, Koro, Djenne, sont vraisemblablement exportateurs de bétail. Le calcul desquotients de localisation permet en outre de constater que les cercles sahariens des régions de Kidal etde Tombouctou sont aussi spécialisés dans l'élevage, mais leur contribution aux échangesinterrégionaux demeure faible. Inversement, les éleveurs sont sous représentés dans les cerclessoudanais de Sikasso, Dioila, San, Ségou, Kati, où l'agriculture céréalière où les cultures industriellessont, par contre, surreprésentées.Les écarts sont relativement faibles dans les activités secondaires et tertiaires, à l’exception desbranches artisanat, commerce et services. L’artisanat est relativement développé dans la zonesahélienne et dans certains cercles du delta intérieur (Douentza, Youvarou, Diré, Goundam,Tenenkou), probablement en relation avec les activités de l’élevage, de la pêche et des transports. Lescommerçants et les artisans ruraux sont relativement peu nombreux dans les cercles de Sikasso,Koutiala, Kita et Kayes et relativement nombreux dans ceux de San, Tominian, Macina, Ségou ; ce faitreste provisoirement inexplicable. Le cercle de Kati, où les activités tertiaires rurales sont relativementimportantes, englobe le district urbain de Bamako.Le graphique suivant présente les mêmes résultats dans des coordonnées différentes ; les cerclessont classés suivant l’ordre croissant de leur population, de Tin Esako à Sikasso. Les fluctuations desséries locales montrent que les cultures céréalières et l’élevage sont incompatibles (pratiqués dans desmilieux différents) ou que les cultures céréalières et industrielles sont concurrentes dans des milieuxcompatibles ; elles montrent surtout que la répartition spatiale des activités ne dépend pas du nombredes habitants. D’autres classements, suivant la densité du peuplement, suivant le taux d’urbanisation,suivant la taille des centres urbains par exemple, ne réduisent pas plus les fluctuations. Il n’est pasexclu qu’une combinaison de ces facteurs de localisation des activités pourrait réduire quelque peu cesfluctuations, et constituer un facteur explicatif composite de la répartition des activités, mais il resteque les conditions naturelles (et exogènes pour notre modèle) de la production sont le principalfacteur de localisation des activités rurales.119

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