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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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ECHANGES TRANSFRONTALIERS ENTRE LA COTE D’IVOIRE ET LE MALI,INTEGRATION DES MARCHES ET RESEAUX URBAINS___________________________________________________________________________NASSA DABIE DESIRE AXELIGT-UNIVERSITE D’ABIDJAN COCODYINTRODUCTIONLe dynamisme des échanges enregistrés entre la Côte d’Ivoire et ses voisins est le fruit de lasituation naturelle, du développement des voies de communication du pays et de la compétitivitéaccrue de ses entreprises industrielles.Pays côtier, la Côte d’Ivoire possède à travers son port une ouverture importante sur le mondeextérieur. A partir de cette structure portuaire, non seulement le pays entretient des relations d’échangeavec les pays voisins mais également avec le reste du monde. Elle exporte de nombreux produitsagricoles dont elle dispose abondamment mais aussi des produits manufacturés issus de son potentielindustriel. En retour elle reçoit des produits dont elle ne dispose pas ou insuffisant pour satisfaire sapopulation sans cesse croissante. Les Etats sahéliens trouvent également en la façade océaniqueivoirienne un accès privilégié. Une grande part de leurs exportations et importations convergent versce pays.Le développement des voies de communication reliant la Côte d’ivoire aux Etats sans littoralcomme le Burkina Faso et le Mali, offrent des débouchés nouveaux et renforce la situation de plus enplus importante du pays. Une bonne route bitumée est ouverte en 1954 et qui depuis lors s’estparfaitement dédoublé sur une distance de 150 kilomètres, fait de cette route un axe de transportrégional. Bénéficiant de la voie ferrée, de la route et d’un port à vocation sous régional, le commerceentre la Côte d’Ivoire et les pays de la sous la région ouest africaine s’est considérablement développésurtout du fait des 1573 entreprises, qui se sont lancées à la conquête du marché sous régionaldépassant ainsi les limites du pays.Habituellement, avant la crise ivoirienne 60% des importations du Mali transitent par le Portautonome d'Abidjan. Les 40% restants sont répartis entre Dakar, Tema au Ghana et Lomé. c'estégalement entre 200 et 300 camions qui relient chaque jour Abidjan et Bamako. En l'an 2000, ce sont1,598 million de tonnes de marchandises que le Mali a enlevées au Port d'Abidjan.Fort de cette situation il s’est développé des échanges, formalisés ou non, une vie de relations etde circulations intenses qui laisse transparaître au quotidien une véritable intégration qui s’appuie surdes réseaux de relations sociales des acteurs divers de l’échange, commerçants et transporteurs dansles zones frontalières (IGUE 1995, COSTE, EGG et IGUE 1991, BACH 1997, BENNAFLA, (1998).Dans sa conception occidentale, la frontière, se veut une ligne de discontinuité spatiale quisépare des entités territoriales. Elle est aussi un facteur de rapprochement de ces entités. Cerapprochement est soit économico-social, soit politico-culturel. Quant au commerce, c’est l’actiond’échanger des biens. Mise en <strong>rapport</strong> avec la frontière, le commerce transfrontalier apparaît commeune activité découlant de la présence de la frontière. Ce type d’activité a vu le jour en Afrique del’Ouest grâce à la naissance de nouveaux territoires, différents par leur politique tarifaire et monétaire.Ces différents échanges permettent la mobilité des populations ouest-africaines et favorisent leuraptitude à franchir les frontières pour tirer des opportunités offertes dans un pays voisin.145

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