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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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CI = consommations intermédiaires CF = consommation <strong>final</strong>eXLI, XLF = Exportations localesX,M = Exports, Imports de l'étrangerMLI,MLF = Importations localesIT,OT = Input, Output totalVA = Valeur ajoutéeLe tableau respecte évidemment les égalités comptables en ligne et en colonne.Calcul des consommations intermédiaires locales (C ijl )Notre modèle transpose dans l'espace les propriétés du modèle de V. Léontief : à condition deconstruire des branches techniquement homogènes et de s'assurer de la stabilité des coefficientstechniques, l'utilisateur peut simuler les conséquences sur l'économie de la variation d'autant degrandeurs que le TEI comporte de branches. Dans le modèle de Léontief, les coefficients techniquessont calculés en <strong>rapport</strong>ant les consommations intermédiaires observées au total des ressources (a ij =C ij /IT j ) ; dans notre application où les grandeurs exogènes sont les effectifs occupés par branche (E jl ),les coefficients techniques sont calculés en divisant les consommations intermédiaires du TES nationalpar l'emploi par branche au niveau national. Les consommations intermédiaires locales sont calculéescomme suit :C ijl = α ij . E jl ; (α ij = C ij / E j )(Les signes bleus représentent des données observées)Les α ij représentent les achats d'un actif de la branche j à la branche i ; α. j représente l'ensemble desachats d'un actif de la branche j, mais α i. est le total des achats locaux de biens intermédiaires à labranche j <strong>rapport</strong>é au total de l'emploi local. La grandeur α i. .E l est donc le total des ventes de labranche i locale dans la localité.Si les α ij sont stables à l'instar des a ij , les inputs totaux et les outputs totaux sont évidemmentproportionnels aux effectifs employés.IT jl = α° j .E ilIT jl = OT il ; (I=j)Nous calculons aussi des coefficients de vente (βij = C ij / E i ) qui représentent les ventes (paractif) de la branche i ; βij n'est égal à α ij que si i=j. βi représente le montant des ventes de biensintermédiaires par actif de la branche i. Pour la localité l, le montant total des ventes de la branche i secalcule comme suit :C il = β i . E il ; (β i = C i / E i )Ces calculs n'ont de sens que si les consommations intermédiaires (exprimées en Fcfa) paractif sont stables dans l'espace, c'est à dire identiques dans toutes les localités. En faisant cettehypothèse, nous supposons (provisoirement) que la productivité apparente du travail est la même entous lieux, et que la composition de la main-d'œuvre dans chaque branche, ainsi que son taux derémunération sont les mêmes dans toutes les localités. La productivité du travail ne pourra varier d'unelocalité à l'autre qu'en raison de la différence de leurs structures de l'emploi ; dans la même branche,d'une localité à l'autre, la productivité ne saurait varier. Notre hypothèse réelle (variation desproductivités en fonction de la taille des centres) sera confirmée, éventuellement, par l'absurdité desrésultats de ces calculs, lorsque nous les porterons dans le modèle d'évaluation de l'attractivité descentres.Calcul des valeurs ajoutées VjlLes valeurs ajoutées sont supposées proportionnelles aux effectifs locaux des branches :V jl = αv j . E jlCalcul des importations et exportations locales de biens intermédiaires (ML il, , XL il ).Notre modèle ne fonctionne pas tout à fait comme celui de V. Léontief car il se propose dedécomposer l'économie nationale en économies locales reliées par des échanges inter-urbains. Certes,les consommations intermédiaires nationales sont la somme des consommations intermédiaireslocales, mais les variations non proportionnelles des effectifs par branche d'une localité à l'autreinduisent des échanges inter-urbains (qui se compensent dans le cadre national) ; une partie des clientset des fournisseurs d'une branche locale peut être localisée dans un autre centre.Le calcul (C ijl = α ij . E jl ) nous renseigne sur les achats des branches locales dans et hors de lalocalité, mais non sur les ventes des branches locales hors de la localité l. De même, le calcul ( C ijl = β ij. E il ) concerne toutes les ventes des branches locales mais ne permet pas de connaître les importations140

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