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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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commerce de transit des pays sans littoral, adopté par Conférence des Nations Unies sur lecommerce et le développement le 8 juillet 1965. Il a donc été institué un régime de transitroutier inter-Etat afin de faciliter le transport des marchandises entre les territoires des Etatscôtiers membres de la CEDEAO et ceux des pays sahéliens.Ce régime de Transit Routier Inter-Etats (TRIE) permet le transport par route d’unbureau de douane d’un Etat membre donné, à un bureau de douane d’un autre Etat membre,de marchandises en suspension des droits, taxes et prohibitions. Il s’effectue sous lacouverture d’un document douanier unique. A travers ce régime, il s’agit de permettre à cespays la facilité de commercer avec non seulement la Côte d’Ivoire mais aussi avec le reste dumonde à travers leur accès à la façade océanique. La zone Nord reste à cet effet le point depassage obligé des personnes et des biens.Les recettes douanières ivoiriennes, évaluées à 900.000.000 millions de franc en 2000, sontpassé à un plus de1.338.000.000 millions francs CFA en 2001. soit une augmentation de 67% sur ladernière année. Le poste frontalier le plus important en terme de recette douanière estincontestablement celui de Pogo avec plus de 80% d’entrées. Il n’empêche malgré la présence desautorités douanières, l’essentiel des transactions ne fait l’objet d’aucun enregistrement, tant pour leséchanges dits capillaires que ceux visant à approvisionner les villages frontaliers, et qui portent surquelques biens manufacturiers mais surtout sur les céréales tels que le maïs, le mil et le sorgho, lefonio que pour les flux de grande intensité et à caractère strictement commercial.Tableau N°2: Recettes douanières par postes frontières de 1999 à 2001(en francs CFA)Postes 1999 2000 2001Ouangolo250.000 325.000 430.000.terrestre.000 .000 000Ouangolo135.000 175.000 358.000.ferroviaire.000 .000 000350.000 400.000 600.000.Pogo.000 .000 000215.000 310.000 450.000.Zégoua .000 .000 000Source : Douane de Côte d’Ivoire 20022.6 Les flux des produits échangésLes flux sont stimulés par de nombreux facteurs. Notamment, l’appartenance à des zonesécologiques différentes, la différence de politiques économiques (fiscales, douanières), lacomplémentarité alimentaire entre les zones. Certains de ces facteurs ont un pouvoir stimulant plusélevé que les autres. Ainsi l’on peut citer entre autres les insuffisances de denrée alimentaires dans leszones sahéliennes pour nourrir une population de plus en plus croissante en milieu urbain, ladifférence de politique économique en matière fiscale et douanière entre les Etats de la zone et le toutcouronné par une population de plus en plus désœuvrée, qui trouve en ce commerce frontalier unexutoire fort utile.La différence de cadre écologique entre le Mali et la Côte d’Ivoire, entraîne la culture d’ unevariété de produits de part et d’autre de la frontière écologique. Produits agricoles qui sont à la basedes échanges dits capillaires. Ainsi nous avons selon les estimations et les produits déclarés auxdifférents postes de douanes, le maïs, le Sorgho, le Mil, les tubercules et la banane, que le Mali et leBurkina Faso importent en abondance de la zone forestière de la Côte d’Ivoire. En retour ces paysexportent vers la Côte d’Ivoire le poids sucré, l’oignon, la tomate fraîche et les mangues dont lestableaux suivant donnent des estimations.156

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