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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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§1- L'existence d'un lien entre les répartitions spatiale et par branche d'activité de la population.Il serait vain de chercher les facteurs de spécialisation régionale et de hiérarchisation descentres si l'espace était homogène. Nous devons donc nous assurer que la distribution des activitésdans l'espace (leur poids relatif dans chaque circonscription) n'est pas simplement proportionnelle à lapopulation. Ce test, ainsi que l'analyse du "modus opérandi" de l'urbanisation et de la hiérarchisationdes centres, peut être exécuté de deux manières :1- En calculant des quotients de localisation 4 , des indicateurs de spécificité régionale, desindicateurs de concentration des activités ou des coefficients de spécialisation industrielle, desindicateurs de degré d'association spatiale des activités. Ces calculs ont été exécutés ; ilsdonnent des résultats semblables à ceux de la seconde méthode, parfois plus contrastés, dontnous rendrons compte à l'occasion.2- En comparant les effectifs théoriques et les effectifs réels de la population par branche et parlocalité, suivant la procédure ordinaire d'analyse des tableaux de contingence, puis encalculant le khi-deux de ces tableaux qui exprime la quantité d'information qu'ils recèlent 5 . Encalculant ensuite des coefficients de corrélation entre les ventilations de la population dans leslocalités et des coefficients de corrélation entre les répartitions spatiales des activités.Y i,l = E i,l . R l /E lD i,l = α i,l. R l E i,l . R l /E l = α i,l .R l E i,l /E l = α i,lY i,l = D i,lEn fait, tous les professionnels ne sont pas également rémunérés ; le temps de travail nécessaire àl'obtention d'une unité de revenu peut varier. Il en est ainsi parce que la mobilité interprofessionnelle estrestreinte par des protections corporatives, des préférences apprises, des coûts (de formation notamment) , etc.Cet ensemble de déterminations distingue les travaux complexes du travail simple. En résultent des coefficientsde réduction des travaux complexes au travail simple notés βi. Dans ce cas, on écrit : E i,l /E l = α i,l /βi.Nous supposons que les βi sont identiques dans toutes les localités. Il est nécessaire de bien préciser lespropriétés de ces βi (indépendants de la localité) dans notre analyse, de les bien distinguer des éléments de calculqui varient suivant la localité.Définition des βi.La circulation des marchandises et des hommes n'étant pas réfrénée dans le réseau urbain, les coefficientsde réduction au travail simple βi ne varient pas d'une localité à l'autre. Ces coefficients sont des <strong>rapport</strong>s derémunération : βi = (Ri/Ei)/r° . r° est la rémunération du travail simple ; choisissons plutôt d'écrire r°=R/E(revenu moyen). En supposant que le réseau urbain fonctionne en autarcie, nous pouvons écrire la relationsimple suivante entre le revenu et l'emploi : Ei/E = α i /βi.Si les facteurs d'organisation de l'espace ne devaient avoir aucune influence sur la répartition spatiale etprofessionnelle des emplois, alors, dans chaque localité de taille donnée E l , on vérifierait que E° i,l /E l = α i,l /βi. =α i /βi. Par suite, on vérifierait que la structure spatiale et professionnelle de l'emploi serait déterminée par lesfréquences marginales : E° i,l /E = α i /βi.γ l s'écrit aussi E° i,l /E = (E i /E . E l /E). ; γl = E l /E.4 - Les quotients de localisation de Sargant Florence mesurent la différence entre le poids relatif d'une activitédans une localité (α il = E i,l /E l ) et le poids de la même activité dans le pays (α l = E i, /E).Ql il = α il /α lQl il = 1 signifie qu'il n'y a pas de spécialisation locale dans l'activité i.Les quotients de localisation sont la base des calculs des indicateurs de spécificité régionale et de concentrationspatiale des activités :Indicateur de spécificité régionale : S l = ∑ l Ql il . E il /E lIndicateur de concentration d'une activité : Si = ∑ i Ql il . E il /E i5 - L'effectif théorique est celui qui résulterait d'une dispersion au hasard des activités, connaissant les effectifstotaux par branche et par localité ; il est égal au produit des fréquences marginales multiplié par la populationtotale. L'écart entre les effectifs théoriques et réels (nombre d'individus) est nul si les distributions spatiale et parbranche sont indépendantes ; il croit à mesure que le lien entre ces répartitions est plus fort.Le χ² exprime aussi un nombre d'individus, mais d'individus pondérés ; il croit à mesure que le lienentre les répartitions est plus fort. En comparant le χ² empirique à une distribution de Pearson, il est possible decalculer la probabilité de faire erreur en affirmant qu'un lien existe entre les distributions.117

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