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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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Graphe N° 2 :Localisation des écarts (milieu rural)15000,010000,05000,00,00 10 20 30 40 50 60-5000,0-10000,0-15000,0céréales Cult indus Maraîchage Arboric Elévage Pêche SylvicAutres 9 Artisanat Ind ext Ind man Commerce Banq AssElec Eau Transport Admin pub Admin priv services BTPDans ces conditions, le calcul des indices synthétiques de spécialisation régionale ou deconcentration des activités montre surtout la prégnance des facteurs naturels. Les activités les plusconcentrées dans l’espace parce que plus tributaires des conditions naturelles de la production sont lesindustries extractives, l’élevage et la pêche. Les cultures industrielles sont aussi concentrées, maisautant pour des raisons d’organisation de l’encadrement des producteurs et de la commercialisationque pour des raisons naturelles. Parmi les activités rurales secondaires et tertiaires, les transports sontles plus concentrés ; il importe de connaître les lieux de cette concentration pour en comprendre laraison.• La distribution spatiale des activités urbainesLe Mali est un pays rural, jusque dans la plupart de ses villes. Les activités agricoles oupastorales occupent tant d’urbains que les distributions des activités rurales et urbaines sontfortement corrélées (coefficient de détermination supérieur à 0,8) dans 30 cercles sur 50. Cette« rurbanité » affecte même des villes importantes comme Kayes, Koutiala ou Sikasso. Parmi les20 cercles dont la population urbaine occupée dépasse celle de Tombouctou, 7 seulement sedistinguent par des coefficients de détermination inférieurs à 0,6. Les coefficients de déterminationcalculés sur les seules branches non primaires restent élevés, mais le nombre des branches est alorstrop faible pour que ce résultat puisse être considéré comme fiable.Il semble que, contrairement à ce nous supposions, les activités urbaines et rurales ne seconcurrencent pas ; les villes jouent sans doute un rôle d'intermédiation entre leur zone d'influenceet l'extérieur lointain, mais elles ne seraient pas, par l'effet d'échanges locaux intenses, des lieux deconcentration des activités secondaires ou tertiaires aux dépens des campagnes. La concurrencepourrait ne jouer qu'un rôle accessoire dans l'organisation de l'espace.Cette corrélation n’est vraiment faible que dans les zones pastorales (Tin Esako, Tessalit,Gourma-Rarhous, Kidal, Tominian), mais le calcul des quotients de localisation et des indicateurssynthétiques de spécificité régionale pour le milieu urbain montre que l’élevage y reste dominant.Dans la zone soudanaise, les spécialisations urbaines sont la pêche (Tenenkou), la pêche et laculture céréalière (Youvarou, Yanfolila, Djenné), L’arboriculture et la culture des céréales (Koro),et presque partout ailleurs la céréaliculture. Il faut exclure les plus spécialisées des régionsd’élevage (graphe N° 3) pour faire apparaître graphiquement les spécialités secondaires outertiaires des centres urbains.120

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