<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)(2,40)Marahoué - grains (0,58) - transport (1,42) - commerce (1,16)Montagnes- exploit. forest.(0,45)- grains (0,41) - commerce (1,02)Moyen Comoé - vivrier (0,92) - conserves alim. (1,72) - transport (1,70) - commerce (1,<strong>37</strong>)N’Zi Comoé - grains (0,52) - commerce (1,40)Savanes - grains (1,33) - transport (1,41) - commerce (1,54)Sud Bandama - grains (0,58) - commerce (1,30)Sud ComoéValléeBandama- agri. d’export.(0,53)- corps gras (1,19) - tabac (3,22) - chimie(1,77)- transport (2,58) - commerce (3,88)- BTP (1,27) - transport (0,88)Zanzan - grains (0,58) - transport (1,21) - commerce (1,39)Worodougou - BTP (1,20) - commerce (1,43)Source : Données BDF, Sanogo (2001), Calculs de l’auteur.Les activités primaires ayant une contribution relativement élevée, correspondent en particulier, àl’exploitation des matières premières destinées à l’exportation ou à l’industrie (bois, mines, culturesde rente). Les activités agricoles sont peu représentées dans le secteur moderne enregistré à laCentrale des Bilans.Dans le secteur secondaire, l’agro-industrie est représentée dans la quasi-totalité des régions avecune plus forte fréquence de la transformation des grains. Les différences de productivité régionale del’agro-industrie reflètent une différenciation issue du programme d’implantation des complexesagro-industriels qui a sous-tendu la politique de développement industriel régional adoptée par l’Etatau milieu des années 1970. Contrairement à cette structuration de l’espace dominée par les activitésagro-industrielles, la région des Lagunes se singularise par l’importance des industries lourdes, enl’occurrence les activités liées au pétrole, aux matériaux de construction et à l’énergie électrique.Dans le secteur tertiaire, le commerce et le transport constituent les activités aux productivitésapparentes relatives les plus élevées pour l’ensemble des régions, tandis que le poids des activités duBTP, par ailleurs mal enregistré, s’observe uniquement dans la région de la Vallée du Bandama, sansdoute du fait de la construction du marché de gros de Bouaké.Une tendance à la baisse des productivités apparentes relatives des secteurs d’activité s’observe surles années 1994-1996 et traduit une amorce de diversification de la contribution des activités à laproductivité régionale, qui semble freinée par la suite, en raison de la période de crise que subit laCôte d’Ivoire depuis 1998.Outre les structures productives, un autre aspect de la caractérisation des régions passe par ladotation en infrastructures.1.2 Dotation en infrastructures et typologie des régionsLes infrastructures sont entendues au sens du Rapport 1994 sur le développement dans le Monde dela Banque Mondiale 7 . Elles ont un caractère productif parce qu’elles correspondent à la fois à desservices et à l’ensemble des facteurs de production mis en œuvre pour le produire.7 Les infrastructures sont le plus souvent définies comme les services de base en l’absence desquels lesbranches d’activités productives primaires, secondaires et tertiaires ne peuvent fonctionner (Hirschman, 1958).L’examen de leurs caractéristiques apparaît ainsi comme un complément indispensable à celui des activitésproductives.14
<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)Cette définition permet de distinguer deux catégories d’infrastructures : les infrastructures sociales,dont la fonction est d’entretenir et de développer le capital humain (comme l’éducation, les servicessociaux et de santé) en vue d’accroître sa productivité ; les infrastructures économiques, dont lacaractéristique est de participer au processus productif (comme les services publics composés del’énergie, les télécommunications, l’eau, le gaz, l’assainissement, etc. et des travaux publics tels quela réalisation et l’entretien des routes, des barrages, les activités de transport, etc.).L’approche suivie utilise des indicateurs désagrégés d’infrastructures, calculés sur la base des stocksd’infrastructures physiques disponibles dans les régions de Côte d’Ivoire en 1995 et reconstituésgrâce à la Banque de données urbaines et régionales du BNETD (BDUR) 8 .1.21 Disparités de localisation des infrastructuresCompte tenu de la nature des données disponibles, les infrastructures économiques régionales ont étéestimées par la densité du réseau routier (RTE) définie par le nombre de Km de route au Km2, ledéveloppement du réseau postal (POST) défini par le nombre d’habitants par boîte postale etl’accessibilité à l’eau potable (EAU) estimée par le nombre d’habitants par abonnement à la sociétédes eaux (SODECI).Les indicateurs d’infrastructures sociales sont approximées, en ce qui concerne l’éducation, par lestaux de scolarisation primaire (ELE1) et secondaire (ELE2) ou par des indicateurs d’accessibilitémesurés par le nombre de classes au Km2 (CLA1 et CLA2) 9 . Quant aux services de santé, lesindicateurs retenus sont la charge démographique (CD) mesurée par le nombre d’habitants par centrede santé et le rayon d’action théorique (RAT) estimé par la distance (en Km) parcourue pouratteindre un centre de santé. Ce dernier indicateur n’est qu’une mesure théorique dont l’usage ne sejustifie que du fait de son caractère synthétique et de la difficulté à mesurer les distances réelles.Tableau 5 : Niveaux d’infrastructures économiques et sociales par région en 1995RTE POST EAU CLA1 CLA2 ELE1 ELE2 CD RATAgnéby (Agboville) 0,41 182 61 - 0,04 - 0,57 12 430 1,25Bas-Sassandra (San 0,15 246 167 0,07 0,01 0,69 0,46 21 058 1,39Pedro)Lacs (Yamoussoukro) 0,27 83 32 0,40 0,09 0,81 0,62 8 591 1,03Lagunes (Abidjan) 0,30 55 20 1,09 0,32 0,72 0,51 24 859 0,43Montagnes (Man) 0,20 153 146 0,13 0,02 0,94 0,49 10 960 0,90En tant que biens collectifs ou biens publics, elles sont caractérisées par la non exclusion (il est difficile ou tropcoûteux d’exclure un agent de la consommation) et la non rivalité (la consommation d’un agent ne réduit pas,en général, la consommation des autres) (Henner, 2000). Ces deux caractéristiques reposent sur l’indivisibilitéd’usage qui implique que le coût marginal de production ou de satisfaction d’un agent supplémentaire est nul.Ainsi, les caractéristiques intrinsèques de ces biens, en entraînant une impossibilité de reposer sur lesmécanismes de marché, justifient l'intervention de l'Etat dans leur production ou leur réglementation(Varoudakis et Véganzonès, 1998).Il existe différents degrés dans le caractère collectif ou privé d’un bien, définis selon les critères de « rivalité »et « d’exclusion ». La non rivalité et la non exclusion s’appliquent à des biens publics purs alors qu’en réalitéde tels biens sont l’exception. Il s’agit surtout de biens publics mixtes. Ces biens peuvent être partiellementrivaux du fait de l’existence d’effets de congestion des services publics au delà d’un certain seuil d’utilisation,et/ou excluables du fait des prélèvements possibles de droit d’utilisation.Ainsi, le relâchement des hypothèses de non rivalité et de non exclusion donne aux infrastructures uneacception plus large à l’image de la définition que l’on trouve dans le Rapport 1994 sur le développement dansle Monde de la Banque Mondiale.8 Les indicateurs utilisés s’inspirent de l’étude de Mitra, Varoudakis et Véganzonès (1998), in la RevueEconomique, vol. 49 n°3, mai pp. 845-855.9 L’on aurait pu utiliser d’autres indicateurs tels que le nombre d’écoles primaires et secondaires au Km 2 . Ilconvient de noter qu’en l’absence d’une relation linéaire et positive entre ces derniers indicateurs et ceux quenous utilisons, l’interprétation des résultats peut être différente et donc intéressante à mettre en évidence. Eneffet, il se peut qu’un nombre élevé d’écoles ne se traduise pas par un nombre proportionnellement élevé declasses d’une région à l’autre. Toutefois, afin de ne pas multiplier les variables, nous nous sommes limités àces deux variables d’accessibilité.15
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