<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)emplois permanents dans les unités industrielles maliennes en 1998 (contre 13981 en 1997, soit unehausse de 1,9%).Il y a une nette prédominance de la branche « industries manufacturières » qui emploie 87,11% despermanents du secteur contre 2,77% pour l’électricité l’eau et le gaz en 1998. Dans labranche « industries manufacturières » (qui totalise 12 412 emplois, des 14 249 emplois permanentsdu secteur industriel) <strong>37</strong>,58% des emplois permanents sont occupés par la sous-branche « industriesalimentaires », 38,18% par les « industries des textiles, de l’habillement et du cuir » (soit 76,06% desemplois permanents pour ces deux sous branches). Viennent ensuite 7,94% des emplois pour lafabrication des produits minéraux non métalliques, 6,15% pour la fabrication d’ouvrage en métaux, demachines et matériels, 5,48% pour l’industrie métallurgique, 1,14% pour la fabrication de produitsminéraux non métalliques et 0,32% pour l’industrie de bois.Tableau 5. Répartition géographique des emplois industriels permanentsRégionsEmplois industriels permanents TauxKayesKoulikoroSikassoSégouMoptiGaoBamako43929813526223913107033,08%2,09%0,95%18,40%0,27%0,09%75,11%TOTAL 14249 100%Source : DNI, Recensement industriel, décembre 2001Concernant la répartition géographique de la masse salariale, le district de Bamako occupe le premierrang avec 71,94% en 1998, suivi de Kayes (15,38%) et Ségou (11,70%) 28 . La masse salariale totalepour le secteur industriel était de 38.445.816.000 FCFA en 1998 (source DNI, recensement industriel,2001).Nous avons procédé à des regroupements en recoupant d’autres données, ce qui nous a permis de fairedes calculs de productivité.Les industries de BamakoBamako bénéficie également de liaisons aériennes avec le reste du monde. Le volume du fret aérienest passé de 971 tonnes en 1960 à 6742 tonnes en 1987. Il est actuellement à 70 000 tonnes environ.Le nombre de passagers transportés qui est passé de 10<strong>37</strong>6 en 1960 à 205548 en 1987 est actuellementà plus de 2 000 000.Par ailleurs, l’axe Bamako-Guinée qui assure une liaison permanente est doublée d’un bief navigableassurant une liaison saisonnière avec la Guinée (500.000 tonnes de fret exportées sur ce bief en 1992contre 3.000 tonnes en 1960).Le développement des voies de communication et son rôle de capitale ont renforcé la positiondominante de Bamako dans la production et la commercialisation de biens et de service de façongénérale et de biens industriels en particulier.La région de Bamako assure l’approvisionnement général des autres régions du Mali en produitsmanufacturiers, hydrocarbures et autres produits alimentaires. Elle reçoit des autres régions du bétail,des céréales, des fruits et légumes, des tubercules, du sucre, des produits de cueillettes.On estime à 18% la valeur ajoutée et la consommation du district de Bamako par <strong>rapport</strong> à la valeurajoutée et à la consommation totale, alors qu’il ne représente que 8% de la population totale du Mali. 2928Suivant les chiffres disponibles, trois régions dont Bamako (71,94%), Kayes (15,38%) et Ségou (11,70%) disposeraientde 99,02% de la masse salariale totale. Cela semble invraisemblable dans la mesure où dans ce cas, Sikasso, Mopti,Koulikoro et Gao feront ensemble 0,98% de la masse salariale ; et Kayes qui ne fait que 3,08% des emplois industriels, aurait15% de la masse salariale.29 SANOGO Bakary. ,”Le Commerce à Bamako”, in CRET (Centre de Recherche sur les Espaces Tropicaux), EcoleNormale Supérieure de Bamako, Département d’Eludes et de Recherches d’Histoire et de Géographie ; « BAMAKO »,Collection ‘’Pays Enclavés’’, N°6, 1993.52
<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)Dans la définition malienne de la ville, il y a deux critères qui sont retenues : le critère numérique et lecritère administratif. Est considéré comme urbaine, toute agglomération possédant la qualité de cheflieu de région, de cercle ou comptant 5000 habitants ou plu s, même si elle est d’une ruralité trèsmarquée ou d’un niveau d’équipements assez peu étoffé.En conséquence, la population urbaine du Mali est d e 20% de la population to tale.Les résultats du RGPH font ressortir la supéri orité écrasante de Bamako e t la modestie des autresagglomérations.Il y a trois niveaux de hiérarchie des villes au Mali : Bamako, la capitale ; les capitales régionales présententla gamme d’infrastructure et d’équipement la plus complète, la plus fournie. Il y a l’encadrement sociosanitaireavec hôpitaux régionaux et secondaires, centre de santé, PMI, maternité, services administratifsvariés, tous ordre d’enseignement(hormis le supérieur). Parmi les facteurs économiques, il y a la possibilitéd’emplois (surtout dans l’informel) ;les chefs-lieux de cercles.Le domaine industriel permet d’analyser la grande disproportion de la part de Bamako de l’activitééconomique nationale par <strong>rapport</strong> à celle des autres agglomérations urbaines : entre 60 et 75% desindustries maliennes 30 .2Bamako, capitale du Mali, est une agglomération qui couvre une superficie de 40km . C’est la plusgrande ville du Mali avec environ 1 400 000 habitants 31 en 2004. Elle exerce par conséquent une trèsforte attraction sur les activités productives et commerciales de tout le pays.Le rôle des infrastructures est déterminant dans l’essor de la fonction productive et commerciale de lacapitale. Historiquement, c’est d’abord la voie ferrée qui a stimulé les fonctions urbaines et a contribuéà détourner les vieux courants co mmerciaux de direction Nord-Sud 1 . La ligne de chemin de fer Dakar-Niger drainait 86% des produits exportés entre 1925 et 1960. C’est seulement après l’interruption dutrafic ferroviaire en 1960 que d’autres voies pourraient se développer, notamment la route qui prendrarapidement un rôle prépondérant. Bamako est un important carrefour routier au croisement de quatreprincipaux axes : l’axe Bamako-Sikasso-Côte d’Ivoire, l’axe Bamako-Ségou-Mopti ; l’axe Bamako-Guinée et l’axe Bamako-Kayes. Les deux premiers axes sont devenus essentiels pour les échangescommerciaux extérieurs du Mali après l’éclatement de la Fédération du Mali. C’est ainsi que plus de400000 tonnes de marchandises sont souvent transportés par la route.II. Mesure des productivités, des distributions d’activités industrielles au Mali : méthodes etrésultats.Soulever la question de la pertinence des concepts d’externalité ou d’économie d'échelle est un rituelauquel il est difficile de déroger dans une telle étude. A la base de ces terminologies désormaisconsacrées, il y a une démar che théorique et empirique et intuitive. Nous allons procéder à ladéfinition des concepts d'externalité, d'économie d'échelle et d'effets d'agglomération.Le concept d’économie externe trouve son origine chez Marshall (1906). En étudiant les économiesd’échelle (efficacité accrue qui accompagne l’élévation du volum e total de la production), il trouve eneffet que celles-ci peuvent trouver leur origine dans la manifestation « d’économies internes » quiaugmentent avec la taille des firmes, mais aussi dans la manifestation « d’économies externes »,disp ensées par le milieu économique dans lequel se situent les firmes. Elles sont donc communes àtoutes les firmes et ne dépendent donc pas de la dimension de l’entreprise. Pour Marshall,l’exploitation des économies externes par les unités de production industrielles dépend souvent de leurproximité spatiale : elle est le résultat de la concentration dans une région de firmes d’une mêmebranche et/ ou de la concentration urbaine. Marshall fait fondamentalement apparaître dans la pensée30 DIARRA Kalis, « Les bases de l’influence de Bamako », in ENSUP, CRET (Centre de Recherche surles Espaces Tropicaux), Ecole Normale Supérieure de Bamako, Département d’Eludes et deRecherches d’Histoire et de Géographie ; « BAMAKO », Collection ‘’Pays Enclavés’’, N°6,1993. P. 251.31 Sa population était 419 000 habitants en 1976 et de 646 163 habitants en 1987, puis de 1 100 000 habitants en1998.53
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