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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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échapper aux contrôles des forces de sécurité, ils les aident à se rendre dans le pays qui constitueselon eux leur eldorado.Ces échanges ont donc favorisé l’installation d’une forte communauté de Malinké malienne, deZerma du Niger et une population burkinabé. Les Malinké sont une communauté traditionnellementcommerçante qui constitue 70% de la population urbaine.Les transactions du commerce de bétail ont eu également un impact important sur les <strong>rapport</strong>shumains. Dans le bourg de Ouangolodougou, ces marchands s’y sont installés.Ils sont de nationalité malienne, burkinabé, nigérienne et mauritanienne. Les <strong>rapport</strong>s avec lacommunauté ivoirienne sont très souvent tendus. En effet, on assiste à des conflits entre agriculteursSénoufos et éleveurs peuls. Les agriculteurs Sénoufos dénoncent, le fait que les éleveurs peuhlstraversent lors de la transhumance leurs champs avec du bétail qui dévaste leurs cultures. A Korhogo,le préfet de région révèle avoir eu à régler 120 cas de ce type de conflit au cours de l’année 2001.3.2 Développement des localités de la Zone.Dynamique urbaine de SikassoLa ville de Sikasso a été en 1885 la capitale du royaume du Kénédougou jusqu’à sa prisepar les troupes françaises en 1898. Dès 1898, Sikasso rattachée au territoire de la volta, devientchef-lieu de cercle. Elle a donc rapidement acquis les attributs d’une ville coloniale. Elle estdevenue commune de moyen exercice en 1956 et commune de plein exercice en 1959. En matièred’urbanisme, l’administration coloniale commença à faire preuve d’initiative au milieu des années1930. Les quartiers coloniaux de Fama, de Wayermal, de Flasso vont connaître un lotissementavec une délimitation parcellaire jusqu’alors imprécis et ouvrir des voies de circulation. La trameest bien aérée, les rues sont bordées d’arbre. Outre les bâtiments publics, les quartierscomprennent les logements des administrateurs, le bâti et les équipements. La population de laville est alors estimée à 22.000 habitants installée sur une superficie de 600 ha.(Carte)Après l’époque coloniale, d’autres quartiers vont voir le jour. Il s’agit de l’extension deWayermal, en Wayermal 2 de Snoubougoul loti en 1964. Ce lotissement répondait à lapréoccupation de stopper le développement d’une zone d’habitation spontané qui émergeait sur laroute de Bobo-Dioulasso. En 1968 un autre lotissement se fait pour le quartier de Sanoubougou 2.Ce lotissement présente la particularité de l’abandon des plans en damier habituel des précédentsquartiers. Les rues sont étroites, à peine 3 m de large. 932 parcelles, ont été délimitées.La période de 1972-73, intervient l’opération de lotissement de Médine, qui consacrel’extension de Sikasso vers sa partie Est. Ce quartier couvre une superficie de 30 ha, avec plus de1000 parcelles. Le plan en damier réapparaît dans le paysage urbain.Hamdallaye, loti deux années plus tard, en 1975, a fait l’objet d’une opération d’extension en1987 et d’une autre en 1975. Ce lotissement comprend 3000 lots d’une superficie de 500m² chacun. Leplan de lotissement est le même qu’à Médine.En 1990, il y a eu lotissement de Lafiabougou, l’extension d’Hamdalaye et de Médine. Dans cepaysage urbain on note l’existence de deux types de quartiers spontanés. Le premier s’est greffé sur unnoyau villageois. Il s’agit de Sabalibougou et Mamassoni. Baconi présente la deuxième catégorie. En1997, la population de l’agglomération de Sikasso est de 97 000 habitants occupant une superficie de2300 ha, soit 240 m² par habitant.Développement urbain de KorhogoLa fondation de la ville de Korhogo, capitale historique du Kiembera sous groupe sénoufoinstallé sur la rive gauche du bandama, est attribuée au périple de Nanguin et d’anciens captifs venusau 18 e siècle du royaume mandé de Kong. Longtemps, la ville demeure un bourg. A l’indépendance,Korhogo compte environ 20.000 habitants soit 10% des effectifs de la subdivision. La population étaitinstallé sur une superficie de 300 ha. L’extension spatiale de la ville Korhogo, a pris une ampleur, ellecompte aujourd’hui 20 quartiers. Il s’agit en l’occurrence des quartiers :Administratif, Commerce, Dem, Koko, Banaforo, Delafosse, Ahoussabougou,Sonzoroubougou, M’Bengué, Zone industrielle, Petit Paris, Petit Paris Extension, Soba,165

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