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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)- les nomenclatures référentielles du Système de Comptabilité des Nations Unies (SCN, 1993),utilisées comme telles par l’ensemble des pays ;- les nomenclatures adaptées aux réalités économiques des pays (exemple des nomenclaturesd’activités et de produits).Pour le cas spécifique de la nomenclature d’activités et de produits, une actualisation de l’anciennenomenclature à 33 secteurs d’activités et 207 produits, a donné naissance à une nomenclature plusdétaillée à 44 secteurs et 255 produits. Cette actualisation rapproche la nomenclature ivoirienne decelle de la NACE (Nomenclature générale des activités économiques dans les communautéseuropéennes) ou de la CITI (Classification internationale type par industrie). Toutefois, l’anciennenomenclature a été retenue pour l’analyse du fait que les données disponibles sur la période 1980-1996n’ont pas été retraitée selon la nouvelle nomenclature devenue opérationnelle après cette date.Le secteur d’activités se définit ici, au sens de la comptabilité nationale, comme l’ensemble desentreprises ayant la même activité principale. Du fait que ces entreprises peuvent exercer d’autresactivités secondaires, le concept de secteur englobe celui de la branche qui indique un ensembled’unités de production produisant un seul type de biens ou services.ANNEXE 3FORMULATION DE L’EQUATION DE PRODUCTIVITE APPARENTE DU TRAVAILSoit la version Cobb-Douglas de la fonction de production trans-log de Henderson (1988) qui s’écrit :*X = g ( S) X ( K ) avec : (1)*- X (K) : une technologie à rendements d’échelle constants pour la firme ;- K : un vecteur d’inputs ;- g(S) : le progrès technique supposé neutre au sens de Hicks dont les arguments sont lesmesures de taille et de technologie spécifiques aux activités économiques dans un milieuurbain ; g(S) mesure les effets externes d’échelle.Dans la mesure où la politique d’industrialisation régionale menée par l’Etat ivoirien a portéessentiellement sur une agro-industrie intensive en capital, l’hypothèse de l’existence de progrèstechnique est admissible. En effet, un degré initial d’intensité capitalistique relativement élevé(Bohoun et Kouassy, 1994) pourrait être à l’origine d’un progrès technique régional dont les effets dediffusion de long terme ont sans nul doute été limités par la combinaison d’une accumulationextensive du capital et des effets de désinvestissement de la décennie de récession économique (1980-1993).Toutefois, au-delà du constat des faibles gains de productivité qui en découle pour la plupart desrégions, la question centrale vise à analyser les facteurs explicatifs des disparités régionales observées.Pour ce faire, il est admis que ces disparités sont liées à des caractéristiques spécifiques aux régions,notamment l’organisation spatiale des activités économiques (concentration ou diversité).L’équation 1 peut être transformée en une fonction de productivité apparente du travail définie par laformule :*X N = g ( S) X ( k)où (2)0- N 0 mesure l’emploi du secteur d’activités dans la région ;- k est le vecteur des ratios des autres facteurs par emploi.39

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