<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)revenu moyen des pauvres extrêmes se situe à 80% de cette ligne. De même, la région de Savane sedistingue par le revenu moyen le plus faible - 73% du seuil de pauvreté – derrière, respectivement,Abidjan (88%), la Forêt Ouest (83,1%), les Autres villes (82,7%) et la Forêt Est (80%). Toutefois, endépit du faible écart moyen des revenus, la pauvreté, en 1995, touche un nombre important depersonnes en zones rurales - près de la moitié des populations de la Savane et de la Forêt Ouest, etenviron 40% en Forêt Est -, tandis qu’en ville, elle concerne moins du quart de la population enmoyenne.3.2. Distribution de la pauvreté selon le groupe socio-économiqueLa pauvreté dépend, comme nous le rappelle Lachaud (2002), de la disponibilité et durendement d’un ensemble d’actifs physiques, humains et sociaux, régis à la fois par les marchés et unemultitude d’institutions, de normes et de valeurs. Parmi ces facteurs, l’accès au marché du travail67constitue un actif privilégié pour obtenir des moyens d’existence et faire face aux divers chocs . Bienévidemment, la dimension spatiale revêt une certaine importance.Ainsi, en ce qui concerne la pauvreté rurale, alors qu’elle était principalement le fait desagriculteurs de vivriers en 1985, la tendance s’est largement inversée au détriment des agriculteursd’ exportation - qui compte nt désorm ais 34% d e l’ensemble des pauvres au lieu de 10,4% en1985. Lesdifficultés l iées à l’ activité agro-exportatrice - arrêt des fronts pionniers et effort croissantd’intensification sans subvention, raréfact ion e t renchérissement de l a main-d’œuvre, conjonctureinternationale défavora ble - semblen t être à l’ origine d’une telle situation. Ceci explique, en grandepartie, la percée d e la pauvreté dans l a zone de F orêt Ouest, fortement tributaire du café et du c acao .Quant à la pauvreté urbaine, elle a été probablement exacerbée par la dévaluation etl’ajustement. Le gel des salaires, les nombreux licenciements, « l’informalisation » croissante del’économie et la précarisation des emplois, sont autant de facteurs explicatifs de l’explosion de lapauvreté des villes, particulièrement à Abidjan. En effet, on assiste à une pauvreté croissante au seindes ménages dirigés par des chômeurs (52,8%), des employés du secteur informel - 30% contre 10%en 1985 – et, surtout, des employés du secteur formel moderne - +12% entre 1985 et 1995.Tableau 3: Evolution de la pauvreté selon le groupe socio-économique du chef de ménageen Côte d’Ivoire, 1985-951985 1986 1987 1988 1993 1995p 0 p 1 p 2 p 0 p 1 p 2 p 0 p 1 p 2 p 0 p 1 p 2 p 0 p 1 p 2 p 0 p 1 p 2Agric. Export. 8,6 2,0 0,6 8,1 1,3 0,4 14,8 3,1 0,9 21,0 5,8 2,2 <strong>37</strong>,2 10,1 - 38,7 8,5 2,9Agric. Vivriers 15,0 3,6 1,3 10,1 2,0 0,6 11,1 2,9 1,0 19,7 4,7 1,6 47,0 14,0 - 54,2 14,9 6,4Empl. Sect. Pub. 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,9 0,2 0,1 3,9 0,5 0,1 7,2 1,2 - 15,1 3,6 1,0Empl. Sect. Privé 0,8 0,2 0,1 0,0 0,0 0,0 1,3 0,1 0,0 0,7 0,2 0,1 6,7 1,1 - 7,5 1,2 0,3Empl. Informel 9,9 0,4 0,1 0,0 0,0 0,0 6,7 2,8 1,6 22,0 7,1 2,6 23,7 5,8 - 29,7 6,1 1,9Indépendant 11,5 4,3 2,5 5,2 1,2 0,5 7,0 1,5 0,4 10,7 2,7 0,9 - - - 27,8 6,3 2,0Inactif6,3 3,2 2,1 2,8 0,5 0,1 17,6 6,5 3,2 7,2 1,3 0,6 26,0 6,5 - 19,4 6,9 3,0Chômeur 0,0 0,0 0,0 13,7 6,1 2,7 0,0 0,0 0,0 8,8 4,9 2,8 20,0 4,0 - 52,8 10,6 2,6Ensemble 10,0 2,7 1,1 6,4 1,3 0,4 9,1 2,3 0,8 14,1 3,5 1,3 31,3 8,7 - 33,9 8,4 3,2(1) Les lignes de pauvreté sont les suivantes : Z 85-88 = 75 000 F.CFA/tête, Z 93 = 101 340 F.CFA/tête et Z 95 = 144 800 F.CFA/tête. (2) Toutes lesvaleurs sont multipliées par 100.Source : Grootaert (1994) et INS (1997).67A ce propos, il importe de rappeler que l’une des implications du m odèle unitaire, sous-jacent à une définitionmonétaire de la pauvreté, est que les caractéristiques du chef de ménage résument celles du m énage. Dans cetteoptique, la définition du chef de ménage en tant que « principal soutien économique » s’impose à celle du « chefdéclaré », généra lement l’homme le plus âgé du ménage. Dans le contexte ivoirien, les résultats présentés parl’ INS se réfèrent au chef déclaré. Néanmoins comme le montre Koné (2002a), le rec ours à cette catégorie dec hef pourrait se justifier dans le contexte ivoi rien, puisqu e 88 ,4% d’entre eux se révèlent être les principauxsoutiens économiques des ménages qu’ils dirigent. Pour de plus amples informations sur le modèleutilitariste etses implications dans le contexte ivoirien, on se <strong>rapport</strong>era avec profit à Koné (2002a).92
<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)Dans le cas particulier d’Abidjan, la relative mont ée de la pauvret é se traduit par une baisse de ladépense annuelle par tête par <strong>rapport</strong> à la moyenne nationale. En effet, alors que cette dernière sesituait à 53000 F.CFA en 1993, elle augmente à 70000 F.CFA an 1995. A l’opposé, la dépenseannuelle moyenne par tête à Abidjan stagne de 99000 à 98000 sur la même période. Cette relativebaisse de revenu est plus perceptible pour les abidjanais les plus pauvres qui se réfugient de plus enplus dans les bidonvilles - 53,2% des pauvres extrêmes - et dans les cours communes (26,6%). Dèslors, pour ces populations pauvres d’Abidjan, on note de légers bouleversements de la structure desdépenses, comme en témoigne le tableau 1.10. En particulier, entre 1993 et 1995, on observe unaccroissement des dépenses alimentaires tandis que les dépenses de scolarisation et de santéconnaissent une baisse. Par ailleurs, on constate un accroissement des dépenses d’eau, d’électricité etde gaz. Plus qu’une amélioration de leurs conditions de vie, cette hausse est imputable àl’augmentation des coûts d’acquisition de ces biens. La forte contraction des dépenses de loisir entre1993 et 1995 atteste de cette situation.Tableau 4 : Structure de la consommation des ménages des bidonvilles d’Abidjanen 1993 et 1995 (%)Très pauvresPauvresGRANDS POSTES 1993 1995 1993 1995ALIMENTATION 45,6 50,5 43,2 56,0Loyer14,5 14,9 13,7 5,5Eau – Electricité – Gaz14,9 15,4 14,2 20,3Scolarité 2,8 1,2 1,8 0 ,0Santé 11,6 3,0 5,5 0,2Hygiène 2,9 2,0 2,3 3,4Habillement 5,0 5,4 6,1 5,0Transport – Communication 1,6 4,5 7,8 3,8Transferts divers 0,4 0,2 4,0 4,5Biens durables 0,3 0,9 0,7 1,3Loisirs 0,4 0,3 0,3 0,0Divers 0,0 1,7 0,4 0,0Total dépensesSource : INS (1997)100,0 100,0 100,0 100,0Cette disparité entre les pauvres d’Abidjan n’est pas la seule que l’on puisse observée. Eneffet, la dynamique de la pauvreté en Côte d’Ivoire révèle d’autres lignes de démarcation, notammentla nationalité et le sexe du chef de ménage. En ce qui concerne le lien entre la pauvreté et lanationalité, il faut noter que le ratio de pauvreté est généralement plus élevé chez les étrangers -africains non ivoiriens - que chez les ivoiriens. Ainsi, en 1993, la pauvreté touche 30,9% d’ivoirienscontre 34,3% d’étrangers. En ce qui concerne l’extrême pauvreté, les proportions sont respectivementde 9,8% et de 10,7%. Mieux, l’observation de l’évolution de la pauvreté pour chacun des deux groupesentre 1993 et 1995, montre que si la pauvreté augmente de seulement 2% pour les ivoiriens, l’extrêmepauvreté ne touche désormais que 8,8% d’entre eux. A l’opposé, le ratio de pauvreté s’accroît sur lamême période de 8% pour les étrangers, alors que la proportion d’extrêmes pauvres augmentequasiment de 5% - ils se situent, dès lors, à 42,2% et 15,4 % respectivement.Concernant la distribution de la pauvreté par sexe, il apparaît qu’en 1993, le ratio global depauvreté était de 31,2% pour les ménages dirigés par les hommes, contre 31,7% pour ceux dont le chefest une femme. En 1995, ce taux se situe à 34,8% et 26,7%, respectivement, pour les premiers et lesseconds. De plus, cet écart semble beaucoup plus prononcé dans les régions d’Abidjan et de la ForêtEst.Au total, si à première vue, la pauvreté en Côte d’Ivoire a semblé, en grande partie, imputableà l’ajustement structurel, les mutations sociales qui apparaissent comme une adaptation aux effets93
- Page 1:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 4:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 8 and 9:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 10 and 11:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 12 and 13:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 14 and 15:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 16 and 17:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 18 and 19:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 20 and 21:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 22 and 23:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 24 and 25:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 26 and 27:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 28 and 29:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 30 and 31:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 32 and 33:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 34 and 35:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 36 and 37:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 38 and 39:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 40 and 41:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 42 and 43:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 44 and 45: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 46 and 47: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 48 and 49: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 50 and 51: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 52 and 53: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 54 and 55: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 56 and 57: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 58 and 59: 12PRUD - projet n° 37 - rapport sc
- Page 60 and 61: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 62 and 63: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 64 and 65: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 66 and 67: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 68 and 69: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 70 and 71: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 72 and 73: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 74 and 75: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 76 and 77: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 78 and 79: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 80 and 81: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 82 and 83: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 84 and 85: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 86 and 87: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 88 and 89: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 90 and 91: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 92 and 93: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 96 and 97: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 98 and 99: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 100 and 101: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 102 and 103: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 104 and 105: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 106 and 107: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 108 and 109: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 110 and 111: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 112 and 113: Chapitre IILA CENTRALITE(RESEAU URB
- Page 114 and 115: LE RESEAU URBAIN DU MALIGuy Pourcet
- Page 116 and 117: - Distinguer l'influence des facteu
- Page 118 and 119: §1- L'existence d'un lien entre le
- Page 120 and 121: Graphe N° 1 : Ecarts entre les eff
- Page 122 and 123: Graphe N° 3 : Indicateurs de spéc
- Page 124 and 125: dans les 50 cercles puis dans les 1
- Page 126 and 127: Le calcul des écarts et du Khi² c
- Page 128 and 129: I- EVALUATION DES CAPACITES D'EXPOR
- Page 130 and 131: Le graphe N° 10, qui représente l
- Page 132 and 133: Appariement des flux d'échanges in
- Page 134 and 135: transport interurbains. Ce travail
- Page 136 and 137: (δu , δr) dBS >= CE= C° + CT(EA)
- Page 138 and 139: Annexe N° 1EVALUATION DES PRODUCTI
- Page 140 and 141: Cadre de cohérenceT blσ bl = σ b
- Page 142 and 143: locales du centre l. Cela permet de
- Page 144 and 145:
143
- Page 146 and 147:
ECHANGES TRANSFRONTALIERS ENTRE LA
- Page 148 and 149:
Situées aux frontières, les princ
- Page 150 and 151:
1.3 Données ethniques et fragmenta
- Page 152 and 153:
espaces d’échanges, des espaces
- Page 154 and 155:
d’opportunité qu’offre ces der
- Page 156 and 157:
sont non seulement les commerçants
- Page 158 and 159:
Tableaux 3: Volume des produits agr
- Page 160 and 161:
loi du marché, des distances et de
- Page 162 and 163:
Prix des produits manufacturés de
- Page 164 and 165:
La zone frontalière est objet d’
- Page 166 and 167:
échapper aux contrôles des forces
- Page 168 and 169:
Faso. Ces deux voies importantes lu
- Page 170 and 171:
les populations communes de la Côt
- Page 172 and 173:
LE SYSTEME DES PLACES DE MARCHE DAN
- Page 174 and 175:
* en produits de cueillette, de cha
- Page 176 and 177:
trans-frontaliers et l’orpaillage
- Page 178 and 179:
Ces 43 marchés hebdomadaires sont
- Page 180 and 181:
D. Les fonctionsLes marchés de la
- Page 182 and 183:
concertées destinées à améliore
- Page 184 and 185:
Ces dispositions s’articuleront a
- Page 186 and 187:
détail pour faire des bénéfices.
- Page 188 and 189:
- de la gestion de façon durable d
- Page 190 and 191:
ANNEXE 2- RESULTAT DES ENQUETESProf
- Page 192 and 193:
LE SYSTEME DES PLACES DE MARCHE DE
- Page 194 and 195:
déplacent en utilisant les sotrama
- Page 196 and 197:
la mairie du District, la BHM et la
- Page 198 and 199:
l’Etat a reconstruit 412 places d
- Page 200 and 201:
2. L’analyse des facteurs de loca
- Page 202 and 203:
Les épouses qui exercent une activ
- Page 204 and 205:
Les questions de l’enquête ont p
- Page 206 and 207:
ConclusionAu terme de cette étude,
- Page 208 and 209:
Chapitre IIILA GOUVERNANCE(Gestion
- Page 210 and 211:
LE FINANCEMENT DU SERVICE DES DECHE
- Page 212 and 213:
2001 : 551 milliersd’eurosAccra M
- Page 214 and 215:
1 - Ouagadougou et Bobo-DioulassoAN
- Page 216 and 217:
mondiale (Accra a été réintégr
- Page 218 and 219:
Rétrospectivement, la mise en plac
- Page 220 and 221:
LA GESTION DES ORDURES MENAGERES A
- Page 222 and 223:
1-1- L’organisation du secteur de
- Page 224 and 225:
Selon Adam Smith, les services coll
- Page 226 and 227:
financé par les propriétaires de
- Page 228 and 229:
Tout d’abord, il est vrai et dit
- Page 230 and 231:
fontaines etc. Sur les 420 employé
- Page 232 and 233:
la communauté qui désire réalise
- Page 234 and 235:
Voisinage 33 22,6Compétences techn
- Page 236 and 237:
ecruter d'autres afin d'assurer le
- Page 238 and 239:
En plus, comme il n’existe aucun
- Page 240 and 241:
s’annonce très difficile tant qu
- Page 242 and 243:
DECENTRALISATION ET ACCES AUX RESSO
- Page 244 and 245:
- la taxe sur les carrières et l
- Page 246 and 247:
Tableau n° 2 : Evolution des impô
- Page 248 and 249:
Désignation Prévisions Réalisati
- Page 250 and 251:
Yirimadio.7.009 habitantsSource : R
- Page 252 and 253:
Les activités professionnelles rep
- Page 254 and 255:
PrévisionsF CFARéalisationF CFATa
- Page 256 and 257:
Au niveau du District, les difficul
- Page 258 and 259:
Source : Compte administratif de la