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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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fontaines etc. Sur les 420 employés, 151 sont des ramasseurs soit à peu près 36 % de l'effectif total ;125 sont de la Direction (30 %) et 103 au balayage (25 %). Les autres et les agents d'entretien sont trèsminoritaires.En tenant compte de la nature du travail fait, on constate que la majorité des emplois est créée dans lespostes ne nécessitant pas une grande, sinon pas du tout une formation scolaire. En effet, 61 % desemplois sont occupés par ceux qui s’occupent effectivement la collecte des ordures ceux qui balayentles rues. Ces emplois ne demandent pas une formation et une qualification préalables.Tableau 5 : Répartition des travailleurs des GIE selon le niveau de formationNiveau de formation Fréquence PourcentageSupérieur 13 7,0Secondaire Général 19 10,2Secondaire Technique 32 17,2ProfessionnelFondamental 1 er cycle 27 14,5Fondamental 2è cycle 41 22,0Autres 54 29,0Total 186 100Source : enquête auprès des travailleurs des GIEPlus le niveau de formation est faible, plus l'effectif augmente. L'intitulé "autre" est composé despersonnes qui n'ont jamais été à l'école ou qui ont fait l'école coranique. Ils sont majoritaires dansl'emploi total avec 29 % des effectifs. Ils sont directement suivis par ceux qui ont un niveaufondamental premier cycle avec 22 %. Le niveau supérieur ne représente que 7 % des effectifs. Ceniveau est très faible si l'on sait que l'un des objectifs principaux que les GIE étaient sensés atteindreest la lutte contre le chômage des jeunes diplômés.La faible représentativité des plus diplômés sur ce marché qui leur était destiné pourrait s'expliquer parplusieurs raisons : la non adéquation emploi formation 25 , la conception que les gens ont sur le secteurdes déchets 26 , les raisons de revenu 27 .Parmi les 186 employés concernés par l'étude, comme le tableau l'indique, 13 ont une formationsupérieure. Ces 13 personnes sont reparties entre les postes d'administrateur, de responsable techniqueet financier, de recouvrement, de secrétaire et de trésorier. Sur les 54 employés qui n'ont pas été àl’école, 35 font le ramassage soit 65 %. Parmi les 70 employés faisant le ramassage, la moitié est sansformation scolaire et <strong>37</strong>,1 % sont du niveau fondamental premier cycle. Le niveau de formationcompte alors dans la détermination du poste à occuper et des tâches à exécuter.Les ménages pour le service rendu, payent les frais de ramassage. Ces frais constituent la principalesource de richesses et de financement des activités des GIE (rémunération des travailleurs et les autresdépenses de fonctionnement du groupe).25 Travailler dans le secteur des déchets signifie pour les plus diplômés, occuper un poste de responsabilité : président,comptable etc. Le GIE étant une petite entreprise, ces genres de postes sont très limités. En plus, en voulant créer assez depostes de responsabilité pour attirer ces diplômés, on doit créer aussi assez de GIE. Cela peut aboutir à la multiplicité des GIEsans aucune perspective d’accroissement de taille26 Tous les 20 dirigeants des 20 GIE ayant fait l’objet de l’enquête affirment que les travailleurs du secteur desordures ménagères sont très peu considérés et respectés dans la société. En effet, beaucoup de gens voient en cetravail, quelque chose de déshonorant. Avec un tel préjugé, on ressent un certain complexe d'infériorité, surtoutpar <strong>rapport</strong> à ceux qui ont le même niveau de formation et qui travaillent dans d'autres secteurs.27 Les recettes des GIE sont tributaires non seulement de l'adhésion des ménages qui peuvent ne pas faire appel au service duGIE pour différentes raisons, mais surtout du taux de recouvrement des frais de ramassage. Ainsi, si les recettes sont faibles,il est possible que les GIE ne soient à mesure de payer des rémunérations à hauteur des montants indiqués par la conventioncollective du commerce qui officiellement fixe les salaires. Afin d'éviter de telle situation, les plus diplômés préfèrenttravailler dans d’autres secteurs.233

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