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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)Quant au stock de capital disponible par actif, l’inefficacité de son utilisation dans le processus deproduction, en période de crise économique prolongée, réduit les possibilités de diffusion des effetsdu progrès technique incorporé et engendre une influence directe négative sur les niveaux deproductivité des secteurs d’activité agro-industrielle.- Impacts des économies d’échelleLes variables d’économies d’échelle ont dans l’ensemble des effets positifs sur les niveaux deproductivité dans les activités agro-industrielles. En particulier, l’influence positive de la taillemoyenne des entreprises traduit un « effet district » des petites et moyennes entreprises lié auxéconomies externes d’échelle de la concurrence dans le secteur des grains et farines. En revanche,dans les autres activités agro-industrielles, caractérisées par une structure de productionoligopolistique constituée d’entreprises de grandes tailles (plus de 500 emplois), l’effet positifcorrespond à des économies d’échelle internes.Les économies de localisation mesurées par la taille de l’économie régionale, augmentent lesniveaux de productivité industrielle dans les régions où la spécialisation industrielle est plus forte.L’industrie textile affiche, en particulier, la plus grande sensibilité à cette variable. Dans la mesureoù cette industrie est la plus localisée dans l’espace urbain ivoirien (cf. section 1 supra), unecroissance de la taille de l’économie régionale s’accompagne d’économies de localisation positives àtravers un accroissement des interactions intra-sectorielles (effet offre) 17 et de la demande (effetrevenu). Hormis, le travail des grains et farines, cette spécialisation est caractéristique de la politiquede développement industriel régional du début des années 1970. L’ancienneté de ces activitéssoumises aux contraintes de compétitivité et tournées vers l’exportation sous-régionale etinternationale expliquent les niveaux de productivité élevés.- Impacts des économies d’urbanisationL’effet des économies d’urbanisation reste imprécis. Le taux d’urbanisation exerce une influencepositive sur les niveaux de productivité dans l’industrie du caoutchouc, contrairement aux activitésde transformation des grains et farines et l’industrie textile.Comparées au secteur amont des produits agricoles destinés à l’exportation ou à l’industrie, lesactivités de transformation industrielle du caoutchouc s’inscrivent dans une logique de proximité(effets d’agglomération), concrétisée par les complexes agro-industrielles où industries etexploitations agricoles sont localisées sur les mêmes sites géographiques. Ainsi, l’influence positivedu taux d’urbanisation observée sur les niveaux de productivité des matières premières, n’est pasdissociable de celle exercée sur les niveaux de productivité dus à leur transformation industrielle.En revanche, le taux d’urbanisation exerce un impact négatif sur les activités agro-industrielles(travail des grains et farines, industries du textile et du bois) qui ne correspondent pas à descomplexes agro-industriels, c’est à dire pour lesquelles les activités de transformation et lesexploitations agricoles sont localisées dans des espaces géographiques relativement éloignés les unsdes autres. Ces activités, subissent des déséconomies d’agglomération liées au coût du transport et àla distance. C’est le cas par exemple de l’industrie textile dont les plus importantes entreprises sontlocalisées au Centre ou encore au Sud du pays alors que les exploitations agricoles et les usinesd’égrenage sont au Nord. C’est aussi le cas, des activités de transformation des grains et farinessituées dans les zones de fortes concentration urbaine (notamment la région des Lagunes), loin deszones rurales de production.17 En principe, l’on s’attend à ce qu’un accroissement du coefficient de localisation (indice de concentration),s’accompagne d’effets positifs des économies de localisation à travers un accroissement des interactions entreles entreprises du même secteur industriel (Lall, Shalizi et Deichman, 2001 p.15).26

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