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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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Il ressort nettement que le pouvoir d’achat moyen des ménages se situent autour de 15000F pour lesproduits alimentaires et autour de 7500F pour les produits non alimentaires, ce qui représente unedépense hebdomadaire moyenne de 22500 F pour un ménage du district de Bamako.Lorsqu’on repartit ces dépenses, une part importante revient aux céréales; arrivent ensuite les coûts detransport et la viande. Cependant on note une faible dépense concernant les dépenses en céréales maisune forte concentration des dépenses en produits laitiers au niveau des ménages. De même, l’inégalitéentre les ménages est importante dans l’achat des fruits et légumes et dans la consommation de laviande.Pour la consommation de ces produits, deux groupes de consommateurs apparaissent : un groupe àpouvoir d’achat faible (entre 1500F et 2500F) et un groupe à pouvoir d’achat élevé (entre 7500F et10000F par semaine).2.2.2. Interprétation des résultatsAu regard de ces résultats, on peut affirmer que le comportement des ménages en matière deconsommation reflète la hiérarchie du système des places de marché bamakois. La demande esttournée vers les produits de consommation courante et orientée vers les lieux centraux. Elle estl’expression du prix mais aussi du coût de transport occasionné par les déplacements successifs pouracquérir ces produits. La diversité des produits intervient beaucoup dans la fréquentation des lieuxd’achat. Elle permet donc de réduire le nombre de déplacements et amoindrit les coûts de transport. Ladistance prévalant dans les choix de lieu d’achat, on comprend la multiplication «des petits marchés »aux abords de grandes artères de la ville. Sous ce <strong>rapport</strong>, les boutiques des quartiers jouent un rôlecatalyseur compte tenu de leur proximité des lieux de résidence et de la diversité des produits vendus,elles constituent une alternative crédible dans le choix du lieu d’achat des consommateurs. Cesboutiques prolifèrent dans chaque quartier et vendent toute sorte de produits, allant des produits deconsommation courante (céréales, savon, lait, thé, café, sucre huile, etc.) aux articles de consommationépisodique tels que les produits de beauté, les fournitures scolaires, etc. Elles constituent donc unrelais important au problème de déplacement des consommateurs, on insistera pas donc assez sur leurplace et leur rôle sur la hiérarchie du système commercial bamakois. Reste à comprendre et à orienterla logique de leur installation à travers les quartiers de la ville dominée par une multitude d’activitéscommerciales.Les marchés trottoirs, tout comme les ventes à domicile, semblent répondre aux besoins deconsommation des ménages urbains. Cependant, leur contrôle échappe parfois aux pouvoirs publics.La réponse à la question de distance viendra-t-elle des grandes surfaces commerciales modernes ?L’exemple des halles de Sogoniko semble contredire cette interrogation. Outre le choix del’emplacement de ces magasins, qui soulève de sérieux problèmes, la vérité est que la fréquentationdes grands magasins modernes ne figure pas dans les habitudes d’achats des populations constituéesmajoritairement de salariés et de petits commerçants. Ces magasins sont jugés d’ « européens » etdonc censés traduire les habitudes de consommation des pays occidentaux.Faut-il les préférer aux boutiques du quartier ?Cela dépendra des facteurs tels que le prix, la diversité et la variété des produits proposés par cesmagasins car, comme nous l’avons vu, ces facteurs constituent prioritairement les motivations defréquentation d’un centre commercial.2.3. Analyse des facteurs de localisation de l’offreNous tenterons à présent d’expliquer la localisation de l’offre sur l’espace commercial au niveau de laville de Bamako. Nous avons procédé à une enquête auprès de 100 commerçants à travers 4 principauxmarchés de la ville, à savoir le grand marché (composé du marché rose, marché des légumes et leursprolongements), le marché de médine, le marché dibida et la grande halle de Sogoniko. Nousprésenterons les résultats généraux avant de tenter de les interpréter.2.3.1. Présentation générale de l’enquête202

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