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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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par la fréquence des réapprovisionnements 10 , laquelle dépend principalement du caractère périssabledu bien et de l'organisation de sa commercialisation ou de son stockage, et par le caractère pondéreuxdu bien. Ainsi, pour un bien i et une localité l, l'attractivité du centre est évaluée comme suit:A il = !E il !.D -a(Eil=effectif réel-effectif théorique ; d= distance)(Le coefficient a peut être estimé à l'aide d'une régression du type Log(Ail) = Eil+a.D.)Pour l'ensemble des biens échangés, l'attractivité globale du centre doit être évaluée à partir de lavaleur des importations et des exportations, c'est à dire en recourrant aux évaluations nationales de laproductivité apparente du travail (σi=Valeur ajoutée i / effectif i) : A l =∑σ i !E il !.D -a . En outre, il estnécessaire de prendre en compte les tarifs ou coûts de transport qui peuvent varier en fonction desvolumes et de l'état des routes.Ces calculs ne pouvant être exécutés qu'en connaissance des coûts de transport, ils ne sont pasencore possibles. Nous ne pouvons restituer que quelques aspects de nos résultats : constater le poidséconomique des villes et des branches, et cartographier des aires d'influence sans prendre en compteles problèmes de transport ni aucune autre forme d'hétérogénéité de l'espace, sur la seule base dedistances "à vol d'oiseau" et d'une variable indiquant la masse des centres.Evaluation de la valeur ajoutée par ville et par activité.Le calcul des valeurs ajoutées révèle avant tout le caractère tertiaire des villes maliennes. Lesbranches "commerces", "services marchands", "administration" et "transports" produisent plus de 72%de la valeur ajoutée urbaine. L'industrie manufacturière est quasi inexistante ; l'industrie extractive,l'artisanat, le BTP, l'eau et l'électricité, ne produisent que 20 % de la valeur ajoutée urbaine. La faibleproductivité les activités primaires explique que leur importance est bien plus faible en termes devaleur ajoutée qu'en termes d'emploi.Le graphe N° 9 représente la valeur ajoutée par branche des 100 villes du Mali. Bamako écraseévidemment les courbes des petites agglomérations. Seules les valeurs ajoutées de Sikasso puis, dansun ordre décroissant d'importance, de Ségou, Mopti, Koutiale, Mopti, Kayes, Gao, San, et Nionopeuvent être apperçues ; Tombouctou vient après Kati et Kalabancoro (banlieues de Bamako), etaprès Markala.Graphe N° 9 : Valeur ajoutée par branche et par localité.9000080000700006000050000400003000020000100000Vivrier cult ind Elév&pêc Sylvicu Ind ext Artisan Ind man Electr BTP Commerce Transport > services Banque Admin pubprend dans le budget des habitants. En choisissant comme coefficient de pondération la part du bien i dans lePIB, (Vj/V), on construit l'indicateur pondéré d'attractivité globale suivant: A*i = ∑(Xij.X/Xj – Xi).Vj/V.L'attractivité moyenne par actif résident est : A'*i =1/Xi. ∑(Xij.X/Xj – Xi).Vj/V. ou bien :A'*i =1/Xi. ∑Vj/V. (Xij – Xj/X . Xi/X . X).On remarque que (Eij = Xij – Xj/X . Xi/X . X) est l'écart entre l'effectif théorique et l'effectif réel.NB: En posant : Vj=σj.Xj et V=σX, il résulte que A'*i =1/Xi. ∑σj/σ!Eij!. ; σ= productivité apparente du travail.10 - Les distances routières ont été mesurées en tenant compte de l'état des routes, c'est à dire en privilégiant lesroutes bitumées ou les pistes permanentes à l'encontre des routes en terre ou des pistes saisonnières. C'estpourquoi l'état des routes n'est pas pris en considération dans la pondération.128

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