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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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Nous privilégions la seconde méthode parce qu'elle s'intègre mieux dans notre méthodologie.Les écarts entre les distributions théorique et réelle expriment, plus simplement que les calculseffectués à partir des quotients de localisation, les capacités d'exportation, les besoinsd'importation et l'attractivité des localités.• Remarques liminaires.Dix millions de Maliens se répartissent très inégalement sur les 1357000 Km² du pays. La densitémoyenne du peuplement (7,1 hab./Km² pour le Mali) varie de 0,1 hab./Km² dans le cercle saharien deTin-Esako à 39 hab./Km² dans le cercle soudanais de Koutiala, et 4000 hab./Km² dans le district urbainde Bamako. La densité rurale augmente avec la population totale, mais elle fluctue très fortementautour de cette tendance.Le taux d'urbanisation (27,1% pour le pays) varie suivant les cercles de 1,6% à Tominian à 62% àKidal et 100% à Bamako. Il est particulièrement élevé dans les cercles des chef-lieux des régionssahéliennes (Kidal, Tombouctou, Gao), faible dans les autres cercles sahéliens. Le rang administratifdes centres influence aussi le taux d'urbanisation dans les autres régions, mais beaucoup moinsnettement. Ainsi, les cercles de Sikasso, Ségou, Mopti (chef-lieux de régions) ont des tauxd'urbanisation supérieurs à 30% ; par contre, le cercle de Yélimane (région de Kayes) est plus urbaniséque celui du chef-lieu. La région de Koulikoro constitue un cas particulier puisqu'elle contientBamako, la capitale. Les découpages territoriaux sont en partie responsables de ces différences.• La distribution spatiale (dans les cercles) des activités.Pour étudier la répartition spatiale des activités, il convient de filtrer les données du recensementpour en exclure les inactifs et les chômeurs. Les populations de référence sont les populations totale,urbaine et rurale des cercles.Il ne fait aucun doute que les distributions spatiale et par branche d'activité sont liées ; le test dukhi-deux indique qu'il y a moins d'une chance sur un million de se tromper en l'affirmant.Test du Khi-deuxMilieu rural Milieu urbainNombre de cercles 49 49Nombre de branches 19 20Degrés de liberté 931 980Khi-deux empirique 1288495,7 11<strong>37</strong>9,5Statistique de Pearson 1041,65 1073,1Test à 98% Lien existe Lien existeProbabilité (non lien) 0 0Nous ignorons cependant quels sont les facteurs de ce lien ; tout au plus, nous pouvons supposerqu'ils sont différents dans le milieu rural (ou prédominent probablement des facteurs naturels tels quela pluviométrie, l'hydrographie ou la présence de gisements miniers) et dans le milieu urbain (oùl'organisation administrative et les <strong>rapport</strong>s d'échange marchand influencent davantage les activités).L'observation des écarts entre les effectifs réels et théoriques de la population ventilée par cercle etpar branche d'activité permet aussi d'apprécier les spécialisations régionales et, sous réserve que leshypothèses d'uniformité des productivités et des consommations par tête dans l'espace soientpertinentes, de pressentir les flux d'importation et d'exportation locaux.En milieu rural, les activités primaires dominantes exploitent les propriétés naturelles de milieuxde production faiblement artificialisés. Les facteurs naturels déterminent donc les spécialisations. Legraphique suivant montre que les écarts (effectif réel – effectif théorique) sont importants dansl'agriculture céréalière, le maraîchage, l'élevage et la pêche ; il est donc probable que les échangesinterrégionaux de céréales, de légumes, de bétail et de poissons seront importants. Les cerclesexportateurs de légumes sont ceux de Niono, Ségou, Bandiagara, Macina, Yanfolila, Kangaba et Kita.Les cercles de Mopti, Tenenkou, Youvarou, Djenné, Macina, dans le delta intérieur du Niger,exportent sans doute du poisson. Les cercles de Dioila, Bafoulabé, Yélimané, Sikasso, Bougouni,Koutiala, exportent des cultures industrielles. Kangaba, Yanfolila, Tombouctou, exportent desminéraux.118

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