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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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Les cartes de la densité du peuplement, ou de la localisation des centres de plus de 1000habitants, montrent bien l'influence du climat et de l'hydrographie sur l'organisation de l'espace.• Diversité des principes d'organisation de l'espace ; Circonscriptions administratives etespace économique.L'administration coloniale était le pivot de l'économie de traite ; elle assurait, notamment parles moyens de l'impôt ou des réquisitions de main-d'œuvre, la viabilité des entreprises coloniales. Lespostes administratifs, souvent installés dans les villes palatines précoloniales, ont créé les premiersemplois salariés et ont attiré les activités marchandes. Initialement, l'imbrication des espaces agraires,politiques et marchands était organisée par le pouvoir politique. Mais les principes marchand etpolitique d'organisation de l'espace diffèrent ; des décalages sensibles se sont développés entre lahiérarchie économique des centres ou leurs aires d'influence d'une part, et la hiérarchie administrativeou les circonscriptions d'autre part. Nous devons donc considérer comme probable le fait que lescirconscriptions statistiques et les aires d'influence des centres urbains ne coïncident pas, et nousdevons nous donner les moyens de les distinguer. Administrativement, le Mali est divisé en régions,cercles, arrondissements, communes, villages. Sachant que tous les cercles possèdent au moins unecommune urbaine et que de nombreux arrondissements sont dépourvus de communes urbaines, il aparu suffisant de prendre en considération les niveaux de la région, du cercle et de l'arrondissementpour déterminer les aires de marché.I- LA LOCALISATION DES ACTIVITES.Pour déterminer les aires d'influence des centres, il faut disposer d'estimations des fluxd'échanges inter-urbains (importations et exportations de tous les biens et services, pour toutes leslocalités) et rendre ces estimations commensurables. Seules, les données du recensement ne permettentpas de faire ces calculs. Les ventilations des populations urbaines suivant les critères de la branched'activité, de la profession, du diplôme, du statut au travail, peuvent cependant être exploitées pouridentifier les facteurs de localisation des activités et de hiérarchisation des centres urbains. Il faut, pourcela, formuler des hypothèses de raisonnement précises 3 et éviter de conclure que les résultats descalculs vérifient ces hypothèses.travail total et les consommations sont identiques. Si les productions et les consommations de l'un et l'autreproducteur ne doivent pas changer, aucun échange n'est possible.Pour échanger, il faut soit réduire l'emploi, soit accroître la consommation. Supposons que le choixurbain est d'accroître la consommation tandis que le choix rural est de réduire l'emploi. Puisque l'emploi ou laconsommation peuvent varier du fait de l'échange, chacun se spécialise dans la production qui requiertrelativement plus du facteur dont il est relativement abondamment doté : le rural se spécialise dans la productionagricole relativement plus intensive en espace, et l'urbain se spécialise dans l'artisanat.Avant toute spécialisation, chaque producteur partage son temps entre la même gamme d'activités. Avecdeux biens, [L = L i +L j ] pour le rural et [L = L' i +L' j ] pour l'urbain. Chacun produit et consomme le panier debiens (Q i , Q j ). Le prix relatif (implicite) des biens est Li/Lj pour le rural et L'i/L'j pour l'urbain. Les productivités(σ = Q/L) sont différentes et les avantages ne peuvent qu'être absolus. Tant que l'accès à la ressource "espace"n'est pas limité, le rural qui accepte la spécialisation transfère du temps de travail artisanal sur l'activité agricoleen économisant ∆L = L-2.L i ou ∆L =L i -Q j /σj. L'urbain transfère la totalité du travail L j sur l'activité artisanalepour produire L j . σi du bien i, supérieur à Q i . Il peut ainsi, en maintenant le même <strong>rapport</strong> entre sesconsommations des biens i et j, proposer d'échanger à un autre rural. Les coûts comparatifs sont compris dans lafourchette [L i /L j – L' i /L' j ] ;le prix relatif des biens est L i /L j , de sorte que le gain de l'échange est approprié parl'urbain. Les hypothèses de ce raisonnement (même travail total, même proportion entre les consommations,productivités du travail constantes, pas de coût de l'échange) peuvent et devront être remplacées par desexplications des propriétés de la progression de la division du travail.3 - Dans un territoire fermé et sans Etat, le produit de chaque métier (indice i)doit être écoulé sur le marché local(indice l). L'égalité macroéconomique Yi = Ri = Di est respectée pour chaque métier. Dans ces conditions, ilexiste une relation simple entre le poids de chaque métier dans l'emploi total et la part de la consommation deson produit dans le revenu local. Si tous les métiers fournissaient le même travail simple, cette relation s'écrirait :E i,l /E l = α i,l ; avec α I , l = D i,l /R l. .En effet :116

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