<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)de panel par secteur21. Dans ce cas, la dimension spatiale des données variera en fonction du nombrede régions dans lesquelles le secteur d’activité apparaîtra.Une alternative à l’estimation de l’équation par secteur d’activité serait d’estimer une équation deproductivité agrégée par région en log-niveaux. Mais cette méthode aurait eu l’inconvénient decombiner des techniques de production différentes, rendant ainsi complexe l’interprétation desestimateurs. En outre, il serait difficile de mettre en évidence les économies de localisation dans unetelle fonction dans la mesure où par définition, elles sont englobées dans les économies d’urbanisationtelles que formulées par le modèle de Henderson et donc imparfaitement mesurées (cf. Mera, 1975 ;Mooma w, 1981 ; Henderson, 1988).L’utilisation des données de panel réunit plusieurs avantages qui, d’une manière générale, améliorentles estimations. En fait, la possibilité d’introduire dans les régressions des effets spécifiques à chaqueindividu (région), de même que les différentes spécifications de ces effets, apporte une précisionsupplémentaire. Enfin, l’ajout de la composante spatiale (dimension transversale) réduit les risques detendances stochastiques (Varoudakis et Véganzonès, 1998).L’estimation de l’équation économétrique (cf. section 2.1) suppose que les résidus d’estimation sontaléatoires, sériellement indépendants, de variances minimales et constantes (propriétéd’homoscédasticité).En outre, les variables explicatives sont supposées exogènes par <strong>rapport</strong> à ces résidus. Ces hypothèsesimpliquent quelques précautions à prendre dans la mesure où en présence d’un effet spécifiquesectoriel régional (effet individuel), il peut exister une hétérogénéité des caractéristiques sectoriellesrégionales (variance non constante) ou encore une corrélation de ces caractéristiques avec les variablesexplicatives du modèle.Si tel est le cas, les estimateurs des moindres carrées ordinaires (MCO) et des moindres carréesgénéralisées (MCG ou méthode d’Aïtken) sont biaisés et non convergents. De ce fait, il convientd’effectuer des tests d’absence de spécificités sectorielles régionales et de spécification du modèle.Les tests de spécification qui correspondent aux tests d’hypothèses économétriques usuels en macroéconométrie,revêtent une importance particulière dans les estimations sur données de panel. Ces testssont classés en deux grandes catégories : les tests d’existence et de significativité des effets spécifiques(individuels et/ou temporels) qui sont des tests d’hétéroscédasticité, et les tests d’indépendance deseffets spécifiques qui sont des tests d’exogénéité.Pour tester l’absence d’effets spécifiques (hypothèse nulle), nous utilisons la statistique dumultiplicateur lagrangien de Breusch-Pagan (BPml). Elle suit une loi du Chi-deux. Une valeur élevéede cette statistique (équivalant à une faible probabilité que la statistique BPml soit inférieure ou égaleà la statistique du Chi-deux tabulée) conduit à privilégier les effets spécifiques régionaux.L’application de ce test au modèle économétrique indique les résultats résumés dans le tableau cidessous.Résultats du test du multiplicateur de Lagrange d’absence d’effets spécifiques (test de Breusch-Pagan)appliqué à l’équation de productivitéSecteurs d’activités Régions concernéesRésultats du testBP ml ProbabilitéSECTEUR PRIMAIREAgriculture vivrière,élevage et chasse (S01)Agnéby, Lagunes, Savanes 1,58 0,209321 Les données de panel sont constituées par un empilement des données annuelles pour obtenir un seul fichierpar secteur d’activité, contenant toute la période 1980-1996 et où l’on observe la même région en autant de foisqu’il y a d’observations (17 années allant de 1980 à 1996) à plusieurs reprises. Notre échantillon est « cylindré »parce qu’il comporte le même nombre d’observations pour chaque région.42
<strong>PRUD</strong> – <strong>projet</strong> n° <strong>37</strong> – <strong>rapport</strong> <strong>scientifique</strong> <strong>final</strong> (<strong>janvier</strong> 2004)Agriculture destinée à Agnéby, Bas-Sassandra, Lagunes, Sud-Comoé 1,45 0,2282l’industrie et à l’exportation(S02)Exploitation forestière(S03)Agnéby, Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lagunes,Montagnes1,04 0,3085SECTEUR SECONDAIRETravail des grains et farines Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lacs, Lagunes, Moyen3,30 0,0693(S06)Comoé, Sud Bandama, Vallée du Bandama, ZanzanIndustries textiles (S11) Agnéby, Lagunes, Vallée du Bandama 1,52 0,2173Industries du bois (S13) Agnéby, Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lagunes 1,87 0,1715Industries du caoutchouc Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lagunes 1,51 0,2188(S16)SECTEUR TERTIAIRETransports etBas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lagunes, Vallée du0,08 0,7767télécommunications (S24) Bandama, ZanzanAutres services (hôtellerie, Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lacs, Lagunes, Vallée du 1,84 0,1755tourisme, etc.) (S26) BandamaActivités de commerce Agnéby, Bas-Sassandra, Haut-Sassandra, Lacs, Lagunes, 38,38 0,0000(S27)Marahoué, Montagnes, N’Zi Comoé, Savanes, SudBandama, Sud Comoé,, Vallée du Bandama, ZanzanNote : les valeurs élevées de la statistique BPml révèlent l’existence d’effets spécifiques certains.Le test de Breusch-Pagan rejette l’absence d’effets spécifiques régionaux uniquement dans les deuxsecteurs d’activité ayant la plus forte couverture spatiale, le secteur du travail des grains et farines etcelui des activités de commerce. Ce résultat est admissible si nous considérons que les spécificitésrégionales ont d’autant plus de chance de s’exprimer que les secteurs d’activité sont localisés dansplusieurs régions.Dans chaque région, les activités constitutives d’un secteur peuvent être différentes des activités dumême secteur dans d’autres régions. Par exemple, pour le travail des grains, les régions du Nord secaractérisent par la transformation du maïs, du soja, etc., alors que celles du Sud se distinguent despremières par l’intensité relative de la transformation du riz. Outre le test de l’existence de spécificitéssectorielles régionales, se pose la question de l’exogénéité des variables explicatives par <strong>rapport</strong> auxeffets spécifiques aléatoires ou fixes.Le test de spécification de Hausman permet de répondre à cette question. En présence des spécificitéssectorielles régionales et de l’endogénéité des variables explicatives, les MCG produisent desestimateurs biaisés et non convergents.La technique traditionnelle pour corriger ces anomalies consiste à éliminer les effets spécifiques encentrant chaque variable explicative par <strong>rapport</strong> à sa moyenne annuelle. Cette méthode, connue sous lenom d’estimateur WITHIN, est applicable à l’issue du test de spécification de Hausman. Ce test vise àcomparer la robustesse des estimateurs WITHIN (présence d’effets spécifiques certains) et des MCG(présence d’effets spécifiques aléatoires).Le test porte sur l’exogénéité des variables explicatives par <strong>rapport</strong> aux effets spécifiques (hypothèsenulle). La statistique calculée de Hausman (H) suit une loi du Chi-deux. Des valeurs élevées de cettestatistique (faible probabilité que H soit inférieure ou égale à la statistique tabulée du Chi-deux)remettent en cause l’hypothèse d’exogénéité des variables explicatives par <strong>rapport</strong> à la composantealéatoire du résidu et privilégie par conséquent l’estimateur WITHIN.En privilégiant ainsi la dimension temporelle, cette méthode a deux inconvénients : elle supprime lesspécificités sectorielles régionales et ignore donc les différences de comportements sectoriels d’unerégion à l’autre ; en outre, Hausman et Taylor (1981) démontrent la supériorité de la méthode de lavariable instrumentale sur les estimateurs WITHIN en ce sens que ces derniers ne sont pasasymptotiquement efficaces (les variances des erreurs sont relativement plus élevées dans la méthodeWITHIN).43
- Page 1: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 4: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 8 and 9: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 10 and 11: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 12 and 13: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 14 and 15: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 16 and 17: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 18 and 19: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 20 and 21: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 22 and 23: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 24 and 25: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 26 and 27: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 28 and 29: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 30 and 31: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 32 and 33: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 34 and 35: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 36 and 37: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 38 and 39: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 40 and 41: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 42 and 43: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 46 and 47: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 48 and 49: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 50 and 51: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 52 and 53: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 54 and 55: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 56 and 57: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 58 and 59: 12PRUD - projet n° 37 - rapport sc
- Page 60 and 61: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 62 and 63: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 64 and 65: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 66 and 67: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 68 and 69: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 70 and 71: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 72 and 73: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 74 and 75: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 76 and 77: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 78 and 79: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 80 and 81: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 82 and 83: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 84 and 85: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 86 and 87: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 88 and 89: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 90 and 91: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 92 and 93: PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 94 and 95:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 96 and 97:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 98 and 99:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 100 and 101:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 102 and 103:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 104 and 105:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 106 and 107:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 108 and 109:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 110 and 111:
PRUD - projet n° 37 - rapport scie
- Page 112 and 113:
Chapitre IILA CENTRALITE(RESEAU URB
- Page 114 and 115:
LE RESEAU URBAIN DU MALIGuy Pourcet
- Page 116 and 117:
- Distinguer l'influence des facteu
- Page 118 and 119:
§1- L'existence d'un lien entre le
- Page 120 and 121:
Graphe N° 1 : Ecarts entre les eff
- Page 122 and 123:
Graphe N° 3 : Indicateurs de spéc
- Page 124 and 125:
dans les 50 cercles puis dans les 1
- Page 126 and 127:
Le calcul des écarts et du Khi² c
- Page 128 and 129:
I- EVALUATION DES CAPACITES D'EXPOR
- Page 130 and 131:
Le graphe N° 10, qui représente l
- Page 132 and 133:
Appariement des flux d'échanges in
- Page 134 and 135:
transport interurbains. Ce travail
- Page 136 and 137:
(δu , δr) dBS >= CE= C° + CT(EA)
- Page 138 and 139:
Annexe N° 1EVALUATION DES PRODUCTI
- Page 140 and 141:
Cadre de cohérenceT blσ bl = σ b
- Page 142 and 143:
locales du centre l. Cela permet de
- Page 144 and 145:
143
- Page 146 and 147:
ECHANGES TRANSFRONTALIERS ENTRE LA
- Page 148 and 149:
Situées aux frontières, les princ
- Page 150 and 151:
1.3 Données ethniques et fragmenta
- Page 152 and 153:
espaces d’échanges, des espaces
- Page 154 and 155:
d’opportunité qu’offre ces der
- Page 156 and 157:
sont non seulement les commerçants
- Page 158 and 159:
Tableaux 3: Volume des produits agr
- Page 160 and 161:
loi du marché, des distances et de
- Page 162 and 163:
Prix des produits manufacturés de
- Page 164 and 165:
La zone frontalière est objet d’
- Page 166 and 167:
échapper aux contrôles des forces
- Page 168 and 169:
Faso. Ces deux voies importantes lu
- Page 170 and 171:
les populations communes de la Côt
- Page 172 and 173:
LE SYSTEME DES PLACES DE MARCHE DAN
- Page 174 and 175:
* en produits de cueillette, de cha
- Page 176 and 177:
trans-frontaliers et l’orpaillage
- Page 178 and 179:
Ces 43 marchés hebdomadaires sont
- Page 180 and 181:
D. Les fonctionsLes marchés de la
- Page 182 and 183:
concertées destinées à améliore
- Page 184 and 185:
Ces dispositions s’articuleront a
- Page 186 and 187:
détail pour faire des bénéfices.
- Page 188 and 189:
- de la gestion de façon durable d
- Page 190 and 191:
ANNEXE 2- RESULTAT DES ENQUETESProf
- Page 192 and 193:
LE SYSTEME DES PLACES DE MARCHE DE
- Page 194 and 195:
déplacent en utilisant les sotrama
- Page 196 and 197:
la mairie du District, la BHM et la
- Page 198 and 199:
l’Etat a reconstruit 412 places d
- Page 200 and 201:
2. L’analyse des facteurs de loca
- Page 202 and 203:
Les épouses qui exercent une activ
- Page 204 and 205:
Les questions de l’enquête ont p
- Page 206 and 207:
ConclusionAu terme de cette étude,
- Page 208 and 209:
Chapitre IIILA GOUVERNANCE(Gestion
- Page 210 and 211:
LE FINANCEMENT DU SERVICE DES DECHE
- Page 212 and 213:
2001 : 551 milliersd’eurosAccra M
- Page 214 and 215:
1 - Ouagadougou et Bobo-DioulassoAN
- Page 216 and 217:
mondiale (Accra a été réintégr
- Page 218 and 219:
Rétrospectivement, la mise en plac
- Page 220 and 221:
LA GESTION DES ORDURES MENAGERES A
- Page 222 and 223:
1-1- L’organisation du secteur de
- Page 224 and 225:
Selon Adam Smith, les services coll
- Page 226 and 227:
financé par les propriétaires de
- Page 228 and 229:
Tout d’abord, il est vrai et dit
- Page 230 and 231:
fontaines etc. Sur les 420 employé
- Page 232 and 233:
la communauté qui désire réalise
- Page 234 and 235:
Voisinage 33 22,6Compétences techn
- Page 236 and 237:
ecruter d'autres afin d'assurer le
- Page 238 and 239:
En plus, comme il n’existe aucun
- Page 240 and 241:
s’annonce très difficile tant qu
- Page 242 and 243:
DECENTRALISATION ET ACCES AUX RESSO
- Page 244 and 245:
- la taxe sur les carrières et l
- Page 246 and 247:
Tableau n° 2 : Evolution des impô
- Page 248 and 249:
Désignation Prévisions Réalisati
- Page 250 and 251:
Yirimadio.7.009 habitantsSource : R
- Page 252 and 253:
Les activités professionnelles rep
- Page 254 and 255:
PrévisionsF CFARéalisationF CFATa
- Page 256 and 257:
Au niveau du District, les difficul
- Page 258 and 259:
Source : Compte administratif de la