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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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La distribution spatiale des actifs occupés selon le statut au travail.Les modalités de la variable "statut au travail" permettent de rendre compte de la diffusion du<strong>rapport</strong> salarial dans l'espace. Les employeurs et les salariés devraient être relativement plus nombreuxdans les villes où ce <strong>rapport</strong> de production est, en principe, mieux installé.Graphe N° 7 : répartition spatiale des actifs selon le statut au travail.20000,010000,00,0-10000,0indép Employ Sala p Sala t App r App nr Aide-20000,0-30000,0-40000,0-50000,0De toute évidence, le <strong>rapport</strong> salarial est plus diffusé à Bamako, dans sa banlieue, à Ségou et àMopti que dans le reste du pays. Sikasso, la seconde ville du pays, Diéma et Yélimane se distinguentencore par la rareté relative des actifs à statuts salariaux et par l'abondance relative des aides familiauxou des travailleurs indépendants.Le calcul du Khi² indique que la probabilité pour que les distributions spatiale et par statut desactifs occupés ne soient pas liées est inférieure à 0,02 ; mais il indique aussi que ce lien n'existe pas enmilieu rural et dans la population totale (urbaine et rurale) des actifs occupés.Ces laborieux calculs 8 ne seraient pas concluants si nous cherchions prouver que le réseauurbain du Mali (la taille, la hiérarchie, les fonctions des villes), est structuré par les échangesmarchands locaux. Il se peut que les caractères marchands recherchés soient estompés au niveau descercles, qu'un découpage de l'espace en zones d'influence économique plutôt qu'en circonscriptionsadministratives les mettrait mieux en évidence ; mais nous venons justement d'échouer (du moinspartiellement) à découvrir des traces évidentes de l'empreinte des <strong>rapport</strong>s marchands dans l'espacemalien ; nous sommes dépourvus de moyens immédiats pour procéder à cet autre découpage.IIL'EVALUATION DES FLUX D'ÉCHANGES INTERURBAINSNous disposons des données du recensement général de la population et de l'habitat (RGPH-98), de quelques résultats provisoires de l'enquête sur la pauvreté au Mali (QUID 2000), d'un TES de1998, d'une balance des paiements, d'une carte routière permettant de dresser un tableau des distancesentre les centres urbains, de données sur l'équipement du territoire (éducation, santé, marchés, etc.) etde données sur les investissements publics par circonscription administrative. C'est dire que nous neconnaissons pas (et ne pouvons pas calculer directement) les productions, les consommations, lesexportations et les importations par localité. Certaines de ces grandeurs devront être évaluéesgrossièrement en s'appuyant sur des indicateurs dérivés connus et en faisant des hypothèses "ad hoc".Les calculs se font en deux temps : 1- Evaluation des capacités d'exportation et des besoinsd'importations par circonscription ; 2- Evaluation des flux de transport.8 - Il eut été plus élégant d'utiliser, par exemple, les techniques de l'analyse factorielle des correspondances ou dela classification hiérarchique ascendante. Le lecteur avisé aura certainement remarqué que notre méthode s'eninspirait, décomposait en étapes une analyse factorielle des données. Notre choix "laborieux" se justifieseulement par le fait que les résultats finaux de ces analyses sont parfois plus difficiles à interpréter que lesdonnées elles-mêmes. Pour éviter des frustrations, nous donnons en annexe le résultat imagé d'une classificationhiérarchique aussi peu convaincante que nos résultats.126

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