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PRUD – projet n° 37 – rapport scientifique final (janvier ... - gemdev

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- le niveau relativement élevé des gains réalisés par les entreprises ne permettent pasune croissance des revenus distribués, indispensables au développement des marchésinternes.La réussite des actions ci-dessus mentionnées passe nécessairement par le désenclavementintérieur et extérieur de notre espace. Il s’agit de trouver des solutions à l’enclavement poursoutenir la production et l’échange.C. AMELIORER LA QUALITE DES INFRASTRUCTURES PHYSIQUESIl s’agit ici de renforcer les bases à long terme du développement de la zone. Pour cela, lesEtats doivent s’attacher à améliorer la couverture et la qualité des infrastructures physiques.Dans le cas d’espèce, la question fondamentale que l’on se pose est de savoir laquelle, entrel’amélioration de la production et celle des infrastructures de communication, doit précéderl'autre. La réponse à cette question présente peu d’intérêt ici dans la mesure où, contrairementaux pays développés, la fonction de transport se confond avec la fonction « commerce ».Nous retiendrons simplement que la faiblesse des moyens de transport constitue un facteurlimitant des progrès de productivité en agriculture et un handicap aux échanges.Dans le cas qui nous intéresse ici, il est aisé de constater que :- la faiblesse les axes reliant les villes-marché pour la zone (Siguiri-Kankan vers le portde Conakry, Kankan-Bougouni, Bougouni-Odienné vers Abidjan, Bougouni-Bamako,Bougouni-Sikasso vers Abidjan);- l’existence au plan interne d’une multitude de pistes cyclables qui soutiennent leréseau dense de trafic ;- la faiblesse, voire l’inexistence de connexions véritables entre les zones à fort potentielde production et les axes d’évacuation.Il découle de cette situation un cercle vicieux, s’exprimant par le fait que le prix du transportest élevé en raison du trafic faible et le trafic est faible en raison du prix élevé.Nous pensons que des politiques sectorielles d’aménagement concertées doivent établir unecoordination entre les axes transversaux reliant ces villes, identifier, orienter et aménager lespistes rurales à vocation agricole de manière à réaliser un maillage du réseau qui soit capablede vaincre l’enclavement et d’impulser le développement souhaité.CONCLUSIONL’absence de données monographiques sur la zone a été un handicap qui nous a amené àfonder nos analyses sur des résultats d’enquêtes, lesquelles ont été quelque peu sommaires.Toutefois, elles nous ont permis de relever les difficultés et contraintes qui caractérisent lazone. Ce qui nous a conforté dans la démarche consistant à dégager des pistes de recherchesusceptibles de conduire à des approfondissements ultérieurs.Le Wasulu nous est apparu comme un espace homogène par la culture, la tradition, le systèmeproductif et d’échange, la technologie utilisée ainsi que par la façon des populations à vivredans leur environnement. Cet ensemble demeure subordonné aux liens de parenté qui est lefacteur essentiel de diversion des frontières. Au-delà du marché, ils coordonnent lescomportements économiques de la zone. Le marché ici est pratiquement inexistant en raisondu sous équipement et de la faiblesse de l’encadrement, Dès cet instant, il devient leprolongement, voire l’expression de l’économie de traite qui caractérise à quelquesdifférences près l’ensemble des pays auxquels l’espace appartient.Dans une perspective de renversement des tendances, nous étions amenés, dans une vision de« pays frontière », à faire des propositions d’aménagement du territoire orientées dans lesens :- de l’amélioration des infrastructures physiques ;186

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