g β ∆TLc) Ri =oV Vétant homogène à un temps.oooo=ott', où t° est le temps de parcours de L° par le fluide, t’♪♫ On touche ici les limites de la méthode, car la signification physique de L’, V’ <strong>et</strong> t’dans la décomposition de Ri n’est pas vraiment évidente. Attention donc à ne pas tropsystématiser ce genre d’analyse.2.6.2. – Intérêt de la similitudeL’intérêt majeur de la similitude est qu’elle perm<strong>et</strong> de s’affranchir de certainescontraintes expérimentales, <strong>et</strong> de faciliter la comparaison entre des résultats d’expériencesobtenus dans des conditions différentes. En eff<strong>et</strong>, la similitude complète de deux <strong>modèles</strong>expérimentaux peut être en principe assurée pourvu que chaque critère Γ ait la même valeurdans les deux <strong>modèles</strong>.Simultanément, c<strong>et</strong>te méthode facilite également le traitement de phénomènesphysiques complexes, en diminuant le nombre de paramètres mis en jeu <strong>et</strong> en associant unnombre sans dimension à chaque terme de source dans les équations de bilans.Corrélativement, elle perm<strong>et</strong> de remplacer dans certains cas les équations de bilans par desrelations phénoménologiques, plus simples, entre certains paramètres sans dimension. Parexemple, on peut établir des lois de la forme : St = f(Re, Pr) pour le transfert de chaleur entreune paroi <strong>et</strong> un fluide.2.6.3. – Similitude partielle <strong>et</strong> ordres de grandeurIl faut pourtant éviter de parer la similitude de toutes les vertus. En particulier, onprendra bien garde au fait qu’il est habituellement impossible de satisfaire simultanémenttoutes les conditions de similitude. Il est donc important de savoir estimer les ordres degrandeur des différentes sources, pour limiter la similitude à une (ou exceptionnellement deux)source dominante. C’est ce qu’on appelle respecter une similitude partielle, <strong>et</strong> c’est ladémarche qui a d’ailleurs été suivie, sans le dire, pour établir les critères de similitude relatifsaux forces de volume (§ 2.3.4.2).Quant à c<strong>et</strong>te estimation des ordres de grandeur, qui conditionne la validité d’unesimilitude partielle, elle peut s’appuyer soit sur des données expérimentales, soit sur unerésolution préalable des équations écrites avec des grandeurs dimensionnées, seules à mêmede donner des informations indiscutables (voir ci-dessous).2.6.4. – Mises en gardeCaressez un cercle, il deviendra vicieux.EUGÈNE IONESCOEn fin de compte, une certaine distanciation paraît nécessaire vis-à-vis de la similitude(<strong>et</strong> plus encore vis-à-vis d’un adimensionnement trop systématique), car un usage mal
maîtrisé des nombres sans dimension recèle des risques <strong>et</strong> peut conduire à des dérivesdommageables.♣De ce qui précède, il ressort d’abord une évidence : tous les critères de similitude sontdes nombres sans dimension, mais tous les nombres sans dimension ne sont pas des critèresde similitude. C’est donc une erreur (déjà signalée § 2.5.3.3) d’asseoir une similitude sur lesnombres de Nusselt ou de Rayleigh par exemple.♦D’autre part, les données expérimentales ou numériques sont souvent présentées sousla forme de relations entre plusieurs nombres sans dimension N j , du type :N 1 = f(N 2 , N 3 ,…)La question légitime qui surgit alors est celle-ci: Peut-on dire qu’une telle relationexprime une loi physique ?Sans verser dans la philosophie des sciences, on doit bien reconnaître que c<strong>et</strong>teinterrogation est d’une fausse simplicité, <strong>et</strong> que la réponse est, selon les points de vue : « oui »,« oui si », « oui mais », « non »… !!- oui, a priori, dans l’espace des grandeurs adimensionnées E + (x + , y + ,…C + ). Le problème estque personne ne vit dans un tel espace, surtout pas l’ingénieur, qui doit travailler dansl’espace physique E(x, y,…C) avec des mètres, des joules, des secondes…- oui si la loi N 1 = f(N 2 , N 3 …) relie des paramètres indépendants, c'est-à-dire si les N j sontdes vecteurs propres de l’espace E + , ce qui n’est généralement pas le cas. Ainsi, dans unerelation comme St = f(Ri, Re, Pr), plusieurs grandeurs physiques (la vitesse, la viscosité…)figurent simultanément dans deux ou trois des nombres sans dimension concernés. Si bien quefaire varier l’un d’eux indépendamment des autres est une opération qui laisse un peuperplexe, même si le résultat est ensuite d’une apparence plaisante.- non, a priori dans l’espace physique réel. Il n’y a aucune raison pour qu’un processusconserve sa représentation en passant de l’espace E + à l’espace E. D’ailleurs, on a parfois dessurprises quand on revient aux relations entre grandeurs dimensionnées.♥Une autre catégorie d’interprétations incorrectes provient de la combinaison, dans lamême formule, de grandeurs adimensionnées avec d’autres qui ne le sont pas, si desparamètres communs prennent place à la fois dans les unes <strong>et</strong> dans les autres. Ce mélangeconduit alors à des apparences fallacieuses (cf. Ch. 4 <strong>et</strong> 7).♠Pour conclure sur une recommandation, disons qu’il y a un certain danger à se reposersur un usage trop exclusif des nombres sans dimension, qui risque de masquer la réalitéphysique <strong>et</strong> la nature des mécanismes mis en jeu – usage qui risque aussi de faire perdre devue la notion d’échelle des phénomènes.Dans n’importe quelle étude, il est donc recommandé de s’extraire le plus tôt possibledu monde sans dimension pour revenir sur terre avec les grandeurs physiques habituelles, cequi est de toute façon indispensable pour conclure le travail.
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FLUIDES EN ÉCOULEMENTMéthodes et
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Octobre 1990
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NOMENCLATUREJe suis exténué. Ce m
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peu à l’encontre du sens commun,
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∂Vi∂Vi∂ViVi′ = Vi+ dx + dy
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diagonaux de D caractérisent l’
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T = T . n ( n normale extérieure
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Vy 0 =La paroi étant imperméable,
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où P = ρ V ⊗ V est le tenseur d
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L’application du théorème flux-
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ce qui peut encore s’écrire, pui
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.Examinons brièvement les principa
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1.3.6.4. - ÉCOULEMENTS EN MILIEUX
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Certains auteurs identifient macro-
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