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FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles Jacques PADET

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être déterminée expérimentalement dans diverses configurations. Malheureusement, la plupartdu temps ce n’est pas le cas, surtout au voisinage d’une paroi.C’est ici qu’intervient la seconde étape, avec l’hypothèse d’une longueur de mélangeproportionnelle à l’ordonnée y :l = K y(3.33a)de sorte que :∂Uν t = K2y2∂y(3.33b)En adm<strong>et</strong>tant que K est une « vraie » constante (appelée constante de Karman), cemodèle est applicable dans des écoulements unidimensionnels ou faiblement bi-dimensionnelsde type couche limite. Nous le r<strong>et</strong>rouverons au chapitre 5.♥ Hypothèse de Prandtl-Reichardt (1942)Le modèle précédent n’est pas le seul envisageable. Pour certaines catégories limitéesd’écoulements (j<strong>et</strong>s libres, panaches, écoulements atmosphériques), on obtient des résultatsacceptables en considérant que ν t est simplement proportionnelle à la composante U de lavitesse, soit :ν lU(3.34)t =où l est encore homogène à une longueur.♠D’autres expressions de l peuvent être utilisées, qui sont plus ou moins bien adaptéesà chaque problème. Il en sera fait état dans les chapitres suivants.Les schémas de ferm<strong>et</strong>ure de la forme (3.30), (3.32-33) ou (3.34) sont souvent appelésferm<strong>et</strong>ures algébriques, pour signifier que les v sont déterminés par des expressionsalgébriques qui les relient au champ des vitesses.j v k3.3.4.4. – MODÈLES BASÉS SUR DES ÉQUATIONS SUPPLÉM<strong>EN</strong>TAIRES DE BILANS♣PrincipesLes <strong>modèles</strong> précédents sont bien utiles dans des cas relativement simples, mais ilssont très loin de répondre à tous les besoins concr<strong>et</strong>s des ingénieurs autant que des chercheurs.Il faut donc franchir une autre étape conceptuelle <strong>et</strong>, dans la mesure ou l’on conservele modèle pseudo-laminaire, accepter l’idée que la viscosité turbulente ν t doit être raccordéede façon plus fine à d’autres paramètres moyens de l’écoulement. Dans c<strong>et</strong>te optique, leprogrès essentiel réalisé au tournant des années 1970 a été d’imaginer de nouvelles grandeurssusceptibles de faire l’obj<strong>et</strong> d’un bilan, <strong>et</strong> de les relier à c<strong>et</strong>te viscosité turbulente.♦Schéma énergétique : modèle k - lLa première grandeur mise en relation avec ν t a été l’énergie cinétique turbulente, ouplus précisément sa valeur moyenne k, définie par :

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