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ACTA APOSTOLICAE SEDIS - Libr@rsi

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Acta PU Pp. XII 461n'est pas transfert d'homme à homme; le mort était un homme, maisil ne Y est plus.Nous avons relevé aussi dans la documentation imprimée une autreremarque, qui prête à confusion et que Nous estimons devoir rectifier.Pour démontrer que l'extirpation d'organes nécessaires à la trasplantaciónfaite d'un vivant à l'autre est conforme à la nature et licite, onla met sur le même pied que celle d'un organe physique déterminé faitedans l'intérêt d'un organisme physique total. Les membres de l'individuseraient considérés ici comme parties et membres de l'organismetotal que constitue l'(( humanité », de la même manière — ou presque— qu'ils sont parties de l'organisme individuel de l'homme. On argumentealors en disant que, s'il est permis, en cas de nécessité, de sacrifierun membre particulier (main, pied, œil, oreille, rein, glandesexuelle) à l'organisme de F« homme », il serait également permis desacrifier tel membre particulier à l'organisme « humanité » (dans lapersonne d'un de ses membres malade et souffrant). Le but que visecette argumentation, remédier au mal d'autrui, ou du moins l'adoucir,est compréhensible, et louable, mais la méthode proposée, et la preuvedont on l'appuie, sont erronées. On néglige ici la différence essentielleentre un organisme physique et un organisme moral, ainsi que le différencequalitative essentielle entre les relations des parties avec le toutdans ces deux types d'organismes. L'organisme physique de l'

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