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ACTA APOSTOLICAE SEDIS - Libr@rsi

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680 Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officialeainsi de suite, jusqu'à la société parfaite, l'Etat. Cette façon de considérerles choses est contraire à ce que les derniers Papes ont déclaré à cesujet. Il ne faut pas non plus vouloir distinguer dans la pensée des Papesentre l'ordre de la réalisation actuelle et celui de la finalité. Les Papes ontentendu et ont voulu que l'on entende de l'un comme de l'autre leprincipe fondamental sur l'origine du droit à la vie. Il est indéniableque beaucoup considèrent le principe de totalité, comme déterminantdans l'intelligence de la relation qui unit l'individu à la société. Maisl'application de ce principe aux questions concrètes concernant l'origineet les limites du droit à la vie, dont Nous parlons maintenant, soulèvedes objections sérieuses. On oublie d'abord que le principe de totaliténe vaut que pour le tout comme tel à l'égard de la partie comme telle :c'est la question de droit. Mais celle de fait se pose aussi : les deux termes,dont il s'agit, sont-ils entre eux dans un rapport de tout à partie, etlequel? Déjà dans l'allocution du 14 septembre 1952, alors qu'il s'agissaitde déterminer les limites précises du droit de la société envers le corps etla vie des personnes physiques, Nous avons expliqué le sens et l'importancedu principe de totalité, et Nous avons expressément mis en gardecontre les applications erronées de ce principe. 3Position du médecin vis-à-vis du droit et de la moraleII. Mais l'objet principal du présent message, et sur lequel Nous voudrionsNous étendre plus longuement, concerne la position du médecinvis-à-vis du droit et de la morale. Presque toutes Nos allocutionsaux médecins ont abordé cette double question, que l'on rencontre d'ailleursdans chaque profession. Si le thème de votre Congrès s'énonce :« Le médecin et le droit », le mot droit n'exclut pas ici la morale, puisquevous entendez les étudier dans leurs relations réciproques. La moraleet le droit ont un caractère propre qu'il faut souvegarder ; ils exprimentl'ordre de la conscience et celui de la loi et les relations qu'ils entretiennentinterdisent de les séparer, comme de les confondre entièrement.Le morale médicaleLa morale a pour but de déterminer l'attitude consciente interne etexterne de l'homme envers les grandes obligations, qui procèdent desconditions essentielles de la nature humaine : obligations envers Dieu et3Acta Apost. Sedis, vol. XXXXIV, pag. 784 s.

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