the travaux préparatoires hague rules hague-visby rules - Comite ...

284 COMITE MARITIME INTERNATIONALThe Travaux Préparatoires of the Hague and Hague-Visby Rulesétablie à l’article 3 est très importante.Les chargeurs et les réceptionaires anglaisattachent un très grand prix (ce quiest peut-être incompréhensible pour certains)à ne pas être privés de leur droitabsolu d’action. Ils acceptent la limitationde ce droit, déjà contenue dans lesrègles où l’on dit que la réception desmarchandises sans contestation constitueune preuve prima facie ou présomption,sauf preuve contraire, de la délivrancepar le transporteur des marchandisesen bon état. A mon avis (et je croispouvoir dire que, comme avocat, j’ai acquisà ce sujet quelque expérience), il n’ya qu’un seul cas sur dix mille où le destinatairepourrait prouver, à la satisfactiondu tribunal, que les dommages ont étécausés avant la livraison, sous l’empire deces règles, s’il ne fait pas sa réclamationde suite ou dans un délai très court. Il y aune certaine connexité, comme une parenté,entre ces règles et la règle établieau n° 4: lorsque nous avons examiné,tout à l’heure le n° 4, nous avons remarquéque certains délégués du continentconsidéraient comme très importante larègle qu’un connaissement constitue unepreuve absolue. J’ai remarqué que dansce cas, la règle 4 était à mi-chemin entreles deux systèmes, en faveur du réceptionnaire.Il en est absolument de mêmeen ce qui concerne la règle 6; elle est encoreune fois à mi-chemin entre les deuxpoints de vue extrêmes, mais cette fois,en faveur du transporteur. Il est nécessairede nous rappeler toujours ce fait, quel’origine de ces règles a été un compromisentre les armateurs et les chargeurset ces règles, qui ont toutes les deux àleur base la limite de la prima facie evidence,constituent une partie très importantede ce compromis entre les deux intérêts.Comme avocat, comme juriste, jen’aime pas beaucoup la méthode de rédactionemployée; je n’aime pas mêmeles dispositions trop détaillées. Mais, ici,il ne s’agit plus d’une affaire à régler parles juristes, par les avocats et par les professeurs;c’est un compromis qui a donnétoute satisfaction aux négociants et auxpropriétaires de navires. Laissons doncestablished in article 3 to be very important.The English shippers and receiversattach a high price (something that maybe incomprehensible to certain people)to being deprived of their absolute rightof legal action. They accept the limitationof this right already contained in therules, where it is stated that the uncontestedreceipt of goods constitutes primafacie evidence of the delivery by the carrierof the goods in good condition. Tomy mind (and I believe I can say that, asa barrister, I have acquired some experienceof the matter) there is only one casein 10,000 under these rules where the receivermight prove, to the satisfaction ofthe court, that the damages were causedbefore delivery, if he does not make hisclaim immediately or within a very shortperiod. There is a certain connection,like a compromise, between these rulesand the rule established in paragraph 4.When we looked at paragraph 4 justnow, we noted that certain delegatesfrom the Continent took as very importantthe rule that a bill of lading constitutedabsolute evidence. I commentedthat in that case, paragraph 4 was halfwaybetween the two systems, in favor ofthe receiver. It is absolutely the samething when we look at paragraph 6. It isonce again half-way between the extremeviewpoints, but this time in favorof the carrier. We should always keep inmind the fact that the origin of theserules was a compromise betweenshipowners and shippers, and theserules, which both have at heart the limitof prima facie evidence, constitute an importantpart of this compromise betweenthe two interests. As a barrister, as a jurist,I do not very much like the methodof drafting used; I do not even like clausesthat are too detailed. But here we areno longer dealing with a matter to be regulatedby jurists, by barristers, and byprofessors, it is a compromise that hasgiven complete satisfaction to merchantsand shipowners. Let us have the compromiseas it has been concluded. If weothers, English delegates, must return toour country with an amendment to this