Journal des mines
Journal des mines
Journal des mines
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
DESCRIPTION RAISONNÉE<br />
de petites dimensions et communiquant avec <strong>des</strong> travaux<br />
de mine, on s'était préoccupé de la question d'aérage, et<br />
M. Beugniot avait étudié la disposition représentée sur les<br />
fig. 15 et 16, Pl. X. Le tuyau d'échappement cc', au lieu<br />
de se rendre dans la boîte à fumée par le chemin- le plus<br />
direct, contourne cette dernière extérieurement jusqu'à la<br />
base de la tuyère T. Celle-ci se prolonge au-<strong>des</strong>sous du<br />
tuyau d'échappement. Une soupape S, placée au point où<br />
ce dernier se réunit à la tuyère, et que le mécanicien peut<br />
manuvrer de sa place, lui permet d'intercepter la communication<br />
entre le tuyau d'échappement et la tuyère et<br />
d'envoyer la vapeur et les gaz produits par la combustion<br />
dans les .bâches d'alimentation par les conduits ou'. Un<br />
clapet K, placé à l'extrémité du tuyau ou', empêche l'eau<br />
de remonter dans ce tuyau pendant ses oscillations.<br />
Ce système fonctionnant dans la galerie de Cornas, sur<br />
un parcours d'environ 1.5oo mètres, on peut se demander<br />
quelle sera la température de l'eau <strong>des</strong> soutes à la fin de<br />
chaque trajet.<br />
L'effort de traction est<br />
à la remonte, (to + 4) +8(4+ 4 ou 442 kilogrammètres,<br />
et à la <strong>des</strong>cente, 82,5 . 6 ou 495 kilogrammètres.<br />
D'après le tableau donné page 471, le poids de vapeur<br />
correspondant à un effort de traction de 442 kilogrammes,<br />
est par kilomètre de 18 kilogrammes ; la consommation de<br />
charbon correspondante de 51,4. Le poids de vapeur employé<br />
pendant tout le trajet est donc de 27 kilogrammes;<br />
celui du charbon brûlé de 5', i. A la <strong>des</strong>cente, le poids de<br />
vapeur correspondant à l'effort de traction de 495 kilogrammes<br />
est par kilomètre de 2 o1, i; le charbon brûlé de 51,8.<br />
Le poids de vapeur nécessaire au trajet entier est de 501,2,<br />
le poids du charbon de 5.<br />
La quantité d'eau entraînée étant égale à 5o p. leo de<br />
l'eau vaporisée, évaluant à 16-,88 le volume d'air supposé<br />
DE QUELQUES CHEMINS DE FER A VOIE ÉTROITE. 477<br />
à o°, nécessaire pour la combustion d'un kilogramme du<br />
combustible très-maigre employé, à 400° la température<br />
<strong>des</strong> gaz sortant de la boîte à fumée, à 15° la température<br />
initiale de l'eau <strong>des</strong> soutes ; appelant K, la quantité de vapeur<br />
dégagée pendant le trajet et C, la quantité de charbon<br />
consommée, 0 la température de la vapeur d'échappement,<br />
t celle de l'eau <strong>des</strong> soutes, la capacité de ces dernières étant<br />
de 95o litres, on a l'équation<br />
d'où<br />
K, (6o6,5 0,3050 t)± o,5o KI (0 t)-1-<br />
+ 16,88.1,293.0,237 C,(400t).--- 95o (t 15),<br />
K, (6o6,5 o,3o5 0) o,5o KO /6,88. 1,293 . o,237. Ctoo. C, 950. 15<br />
/,5o + 95o -F. 16,88 .1,295 . 0,257 Ci<br />
Cette équation suppose que les gaz sont tous rendus à<br />
l'atmosphère à la température t, ce qui n'est pas<br />
elle néglige les exact;<br />
pertes de chaleur par refroidissement,<br />
elle ne donne donc etc.;<br />
qu'une approximation.<br />
Nous admettrons<br />
que la température de la vapeur d'échappement<br />
0 soit de 12 o° correspondant à<br />
2 atmosphères.<br />
une pression de<br />
On trouve ainsi qu'à la fin du trajet en remonte<br />
et à la fin du trajet 42°,<br />
en <strong>des</strong>cente<br />
t 46°.<br />
La conséquence à tirer de ces résultats, c'est<br />
que le système puisse que, pour<br />
fonctionner utilement,<br />
la manoeuvre du<br />
sans arrêter<br />
Giffard, il est nécessaire de vider l'eau<br />
soutes à la fin de chaque <strong>des</strong><br />
trajet simple et de la<br />
par de l'eau froide.<br />
remplacer<br />
On aurait pu réaliser cette condition<br />
l'arrêt de la machine<br />
à Cornas, puisque<br />
a lieu près du puits n° 5, par lequel<br />
il serait facile de faire <strong>des</strong>cendre de l'eau de la surface;<br />
aurait pu également<br />
on<br />
établir un autre réservoir à Cornas.<br />
Jusqu'ici on n'a pas cru devoir faire<br />
ces installations, ni<br />
par conséquent utiliser la condensation, bien qu'en plus<br />
d'une circonstance l'aérage ait été affecté par la présence de<br />
TOSSE v, 1874.<br />
32