Journal des mines
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1 5 2 EMPLOI DES COORDONNÉES CURVILIGNES. -<br />
Dans les limites d'approximation indiquées tout à l'heure,<br />
cette équation peut s'écrire ainsi<br />
F a' [L COS 0 + (Lcp L2 a91)2) sin 0]dee,<br />
X 2a<br />
en désignant par -L la différence constante<br />
a<br />
p'.<br />
On peut maintenant intégrer par rapport à ; les limites<br />
(I) et de cette intégration sont faciles à déterminer ;<br />
la première, qui doit annuler V, est évidemment -; la se-<br />
conde s'obtiendra en observant qu'elle doit correspondre<br />
au point d'intersection du méridien et du plan sécant<br />
dont l'équation, en coordonnées rectangulaires, est<br />
y cos 0 z sin 0 = 0,<br />
équation qui équivaut à celle-ci<br />
sin cos 0 + (1 cos I) cos (V) sin 0 = o;<br />
on en déduit, en négligeant les quantités du troisième<br />
ordre,<br />
41= tang<br />
2<br />
De là une deuxième résultante partielle qui peut, toutes<br />
réductions faites, s'écrire ainsi<br />
11(X) / L<br />
F, L cos o sin 0) dfdip.<br />
Pour une autre valeur de )\, on obtiendrait une équation<br />
analogue ; la variation d?, identique à dcI), est d'ailleurs<br />
liée à (1), par l'équation suivante<br />
(IL )dX<br />
dP = =<br />
EMPLOI DES COORDONNÉES CURVILIGNES. 1 53<br />
on a donc, en introduisant ), à titre de variable indépendante,<br />
On peut, en supposant «X constant, intégrer tout d'abord<br />
par rapport à t!?, entre les limites<br />
et l'on aura<br />
F, &HM (-a cos 0 e sin 0) (IX4.<br />
5.e (L- cos 0 + e sin 0) dit?<br />
\ a<br />
0<br />
-a<br />
; à cet effet, on posera<br />
sin2p, cos 0 +<br />
a2<br />
cos' tl sin p. sin 0 dp. =1.2-(cos ) 0 + 9'13 sin O.<br />
3a'<br />
On conclut de là que la résultante définitive s'exprime ainsi<br />
2 sin 0<br />
R - cos 6 11(1) X2c/X n(X)X,c/X.<br />
2 Jo J Cl 0<br />
Le premier terme de cette valeur reproduit le premier<br />
terme de la résultante <strong>des</strong> attractions qui s'exercent entre<br />
deux parties d'une surface cylindrique situées de part et<br />
d'autre d'un plan parallèle à l'axe ; c'est que, dans les deux<br />
cas , lorsqu'on se réduit à un seul terme, la résultante est<br />
identique à celle qu'on obtiendrait en remplaç,ant les surfaces<br />
en présence par leurs plans tangents.<br />
2.5. Attraction réciproque de deux surfaces de révolution.<br />
On peut considérer une surface de révolution comme<br />
engendrée par le mouvement d'une circonférence de cercle<br />
d'un rayon variable, qui se déplace de telle manière que<br />
son centre soit toujours sur une même ligne droite, et son<br />
plan toujours normal à cette droite, nommée axe de révolution.<br />
S'il arrive que, dans deux positions successives, le<br />
rayon du cercle demeure constant, le cercle devient un<br />
équateur de la surface.<br />
a