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Journal des mines

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6o<br />

SONDAGE DE SPERENBERG (PRUSSE).<br />

mètres, on ajouta à l'extrémité de ce câble un bout de<br />

câble cylindrique de 0m,02o de diamètre.<br />

La machine à battre se composait d'un cylindre à vaPeiir<br />

vertical à simple effet, ouvert à la partie inférieure, ayant<br />

om,55 de diamètre intérieur ; la course du piston était, au<br />

maximum, de om,65. Pour une pression effective de 5 atmosphères,<br />

l'effort exercé par la vapeur sur le piston<br />

était de 7.207 kilogrammes. Comme le montrent les fig.<br />

et 2 (Pl. II), le cylindre à vapeur était placé dans une<br />

fosse muraillée, à l'aplomb de la queue du levier de battage,<br />

à laquelle la tige du piston se reliait par une chaîne-Galle.<br />

Deux glissières en bois de chêne, fixées sur le couvercle<br />

du cylindre, guidaient la tête de tige du piston. La vapeur<br />

se distribuait par un robinet placé à l'extrémité supérieure<br />

du cylindre et manoeuvré par le machiniste, qui pouvait<br />

modifier à volonté la vitesse et la longueur de course du<br />

piston. La fosse de la machine était prolongée jusqu'au<br />

puits, pour que le machiniste pût communiquer facilement<br />

avec le chef sondeur.<br />

La vapeur était fournie par deux chaudières du Cornouailles<br />

à grille plane (ce système de grille permettant<br />

d'activer le feu, à un moment donné, plus rapidement que<br />

tout autre).<br />

Les frais d'établissement <strong>des</strong> deux machines et de leurs<br />

accessoires, y compris les chaudières, s'élevèrent à la somme<br />

de 36.621 francs, dont 16.875 francs pour la machine du<br />

treuil et 2.812 francs pour la machine à battre.<br />

Le levier de battage (fig. i et 5) se composait de deux<br />

pièces de bois superposées, l'une (celle de <strong>des</strong>sous) en<br />

chêne, de orn,21 de hauteur, et l'autre en sapin, de 0",3<br />

se prolongeant de ",6o environ au delà de la première<br />

pour former la queue du levier. Ces deux pièces étaient<br />

solidement reliées par <strong>des</strong> étriers, dont l'un portait l'essieu.<br />

La tête du levier était constituée par un bloc de chêne<br />

assemblé par <strong>des</strong> ferrures, et arrondi suivant une circon-<br />

SONDAGE DE SPERENBERG (PRUSSE).<br />

férence ayant son centre au point d'appui. Le piston de la<br />

,machine était attelé en un point tel que les deux bras de<br />

Xeyier avaient même longueur.<br />

Le contre-poids <strong>des</strong>tiné à équilibrer la sonde était placé<br />

dans une caisse a (fig. i et 2) portée par deux limons dont<br />

les extrémités étaient articulées d'un côté avec <strong>des</strong> attaches<br />

fixes, de l'autre avec deux tirants verticaux, qui<br />

transmettaient l'effort de la pesanteur à la queue du levier.<br />

A la fin du sondage, le contre-poids dépassait 5 tonnes.<br />

-<br />

,Deux heurtoirs b et c (fig. i) limitaient l'oscillation de la<br />

queue du levier. Les chocs se transmettaient par le chevalet<br />

en bois b et par les deux tirants en fer d à l'extrémité d'un<br />

madrier horizontal i, de 8",8o de long et de om,51 de haut,<br />

enterré dans le sol sur la moitié de sa longueur, et faisant<br />

-l'office de ressort. Deux autres tirants [reliaient en outre<br />

le heurtoir supérieur à une pièce de bois n placée en croix<br />

sur le madrier, à , 70 de son extrémité; quatre chapeaux<br />

en fer, dont deux posés sur le madrier de part et d'autre<br />

de cette pièce et les deux autres sur la traverse elle-même,<br />

étaient amarrés chacun par deux grands boulons à un<br />

plancher très-solide et lourdement chargé avec <strong>des</strong> masses<br />

de fonte. Pour régler la course du piston, on exhaussait<br />

plus ou moins le heurtoir inférieur au moyen de blocs<br />

mobiles de différentes hauteurs.<br />

D'eux chaînes-Galle, articulées à l'extrémité de la platebande<br />

en fer g boulonnée sur la tête du levier, supportaient<br />

la sonde par l'intermédiaire d'un ressort en caoutchouc<br />

Ii.<br />

La tige se composait de barres de fer de 1.1",5o de longueur<br />

et de o",o26 d'équarrissage assemblées par <strong>des</strong> emmanchements<br />

à vis. On les vissait et les dévissait deux par<br />

deux. Les tenons filetés avaient o",o85 de longueur, o",o49<br />

de diamètre à la base et om,o42 à l'extrémité. La tige pesait<br />

en moyenne 5',8 par mètre courant. Vers la fin du forage,<br />

on jugea à propos de remplacer, pour les tiges de la partie

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