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LES TOUAREG.
médicales des postes parce qu'ils y sont accueillis.
Malheureusement, non seulement les médecins sont
trop peu nombreux, mais les pharmacies des postes,
insuffisamment ou mal ravitaillées, ne contiennent
que peu de médicaments et pas toujours les plus
utiles. Cette cause empêche seule les médecins
et officiers de faire tout le bien qu'ils pourraient et
désireraient accomplir autour d'eux.
L'industrie chez les Touareg est assez rudimen-
taire; elle est tout entière aux mains des captifs
et des forgerons. Les captives et les femmes vassales
pauvres confectionnent des nattes, tannent les
peaux avec l'écorce et les feuilles du bani (acacia
adansonii). Elles ne tissent point la laine ni le coton,
mais teignent les peaux et les nattes et obtiennent
d'assez jolies teintes, rouges, bleues, jaunes, noires,
en employant les procédés et les matières utilisés
par les Bambaras et les Toucouleurs. Les peaux
tannées et teintes, surtout celles de chèvres et de
moutons, sont employées à toutes sortes d'usages.
Les Touareg en confectionnent : couvertures de
selle, tentes, coussins, sacs à jolis dessins, pour les
effets et les vivres ; vêtements pour les captifs, etc....
Avec du fer provenant du Hombori et du cuivre
du Mossi, les forgerons, qui constituent une caste
spéciale, fabriquent les lances, sabres, poignards
et autres armes, les mors de chevaux et de chameaux,
ainsi que les éperons et les étriers. Ils
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