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LA VIE EN COMMUN.
l'éveil aux ennemis à surprendre, firent renoncer à
leur usage.
On y revint au Soudan, dès qu'on eut affaire aux
Touareg et aux Maures; mais les mauvaises conditions
de recrutement des chameaux et des conducteurs,
le peu d'encouragement donné aux officiers
qui en furent chargés, l'insuffisance des moyens
pécuniaires mis à leur disposition, firent échouer
ces tentatives.
Les essais furent repris en Algérie, mais dans de
tout autres conditions, et quatre compagnies méharistes
furent créées en 1903 et 1904; elles rendirent
de tels services que les essais furent repris au
Soudan, et après de nombreux rapports, télégrammes
et comptes rendus, une compagnie de
méharistes fut constituée à Râz el-Mâ. Il est même
question de transformer peu à peu en unités semblables
les compagnies de tirailleurs soudanais qui
occupent le territoire militaire.
On doit le souhaiter, mais pour que cette nouvelle
tentative réussisse, il est nécessaire :
lo Que les officiers appelés à commander aux
méharistes utilisent, sans parti pris ou prévention
d'arme, l'expérience déjà acquise par leurs camarades
d'Algérie ;
2° Qu'ils se résignent à commander de l'infanterie
montée, c'est-à-dire, non une cavalerie spéciale,
mais une troupe de fantassins ayant la facilité
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