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LES TOUAREG.
cultes pour se procurer l'étoffe nécessaire. Le cadavre
est ensuite déposé dans une fosse, couché sur
le côté droit, la face tournée vers la Mecque. Il est
recouvert de branchages, puis de terre, et deux
témoins, en pierre ou en bois, sont placés, l'un à la
tête, l'autre aux pieds, afin d'indiquer l'emplacement
de la tombe, qui est ensuite recouverte
d'épines, afin d'empêcher qu'elle ne soit violée par
les hyènes. Ces tombes sont marquées par une
sorte d'enceinte rectangulaire, faite de cailloux
ou de pierres, présentant à peu près les dimensions
suivantes : lm80 de long sur 0m80 de large. Les sépultures
des Touareg nobles, et celles des Imrad
importants, ont généralement une seconde enceinte,
de forme plutôt circulaire, et faite de pierres plus
grandes, qui enclôt la première. Ses dimensions
sont environ triples de celles de l'entourage intérieur.
La plupart des sépultures touareg ont comme
pierres témoins des outils (haches, masses ou
meules), en substance granitoïde polie, de l'époque
quaternaire, apportés souvent de fort loin, et auxquels
il est attribué une origine céleste.
Après l'enterrement, les Touareg se rendent à la
tente du mort, disent quelques prières et prennent
en commun un repas funèbre, d'autant plus copieux
que la famille du défunt est plus riche et plus généreuse.
Le marabout de la tribu reçoit, à titre de
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