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LES REGIONS DE PARCOURS.
« D'autre fois, le ferrugineux est remplacé par du
quartz, et l'on aperçoit, tout en marchant, des fragments
de cristal de roche nettement cristallisés.
Parfois, l'on ramasse un quartz complètement trans-
parent, ou superbement coloré, et machinalement,
l'on se remémore la série des riches corindons qui
ne sont que du quartz cristallisé et coloré, en se
demandant si l'on ne tient pas entre ses doigts, suivant
la couleur, quelque rubis, quelque topaze ou
bien quelque tourmaline. Puis, au bout d'un moment,
attiré par une pierre qui semble plus curieuse
encore, on laisse tomber la première, parce que les
moyens de transport sont limités et qu'il vaut mieux
les utiliser à transporter de l'eau, plus précieuse,
en ce pays, que des cailloux. Et l'on va; l'aspect du
pays change. Au quartz succède de nouveau le ferrugineux
ou le sable, ou même le calcaire (colline
près de Dakoa), et non la vulgaire pierre à chaux,
mais du marbre veiné dit « pierre de Hombori » par
les indigènes, qui s'en confectionnent de lourds
bracelets. Ou bien tout à coup, du sable émerge
une arête de gneiss, ou encore a-t-on l'étonnement
de voir, pendant quelques kilomètres, la roche se
feuilleter, se diviser en plans parallèles. A la suite
de quel travail l'argile s'est-elle, là seulement,
durcie et laminée, transformée en schiste?... Je ne
suis pas un géologue, encore moins un minéralogiste,
et ne sais, hélas! que ce que connaît tout
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