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LES TOUAREG.
friands et qui leur sert à la fois d'aliment et de
boisson tout en diminuant, affirment-ils, notablement
la transpiration.
Us possèdent de nombreux chevaux, qu'ils achètent
aux Arabes, aux Songhay et aux Peulhs, mais
ils n'en font point l'élevage, et n'ont d'ailleurs pas,
ou fort peu, de juments. Un bon cheval soudanais
vaut de deux à trois cents francs. Ceux dits du
Sahel, plus grands, plus élancés, coûtent de six à
huit cents francs. L'animal domestique par excellence
du nomade est le dromadaire (cameius dromedarius),
inséparable du Targui dans le souvenir
de l'Européen. Nous nous étendrons plus longuement
à son sujet.
Il en existe, dit Brehm, pour l'Arabe connaisseur,
autant de races qu'il en est de chevaux pour les
amateurs. Ce nom de dromadaire est inconnu aux
peuples africains qui élèvent cet animal. Aussi bien
les Européens qui habitent l'Afrique ne le désignent
guère que sousle nom de chameau. Cet animal
paraît originaire des déserts du sud-ouest de l'Asie,
et en particulier, de celui de l'Arabie, d'où le nom
de chameau des Arabes que lui donnait Aristote.
Domestiqué par les Sémites, il fut amené par eux
dans le Sahara. La Bible en parle dès le commencement
et son nom hébraïque est le même que
le nom égyptien. Il fut introduit en Afrique au
temps des rois numides, mais ne commença à être
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