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LES TOUAREG.
son lit, des rapides apparaissent à Fafa, Ansongo,
Dounzou, Labbezénga ; le fleuve arrive à Niamey,
passe à Sinder, Sansan-Haoussa, et termine à Say
son cours moyen navigable.
De Say à Boussa, il rencontre de nombreux rapides.
En amont d'Ilo, le Niger, français depuis sa
source, pénètre dans, la Nigeria britannique, il
reçoit à Gomba la rivière de Sokoto et arrive à
Boussa, où se trouvent les rapides les plus considérables,
remontés pourtant en 1901 aux hautes eaux,
par les chalands du capitaine Lenfant. Dès lors son
cours est libre jusqu'à la mer (750 kilomètres); il
s'élargit au point d'atteindre 22 kilomètres à
hauteur de Rida, avec cependant 2 mètres d'eau à
l'étiage. A partir de Lokadja, au confluent de son
grand affluent de gauche, le Benoué, il est navigable
toute l'année pour les vapeurs. Après Ossaba-
Onitcha, il commence à se bifurquer pour terminer
son cours d'environ 4 500 kilomètres par un immense
delta de 25 000 kilomètres carrés, dont les
bras principaux sont la rivière Ouari, la rivière
Noun et celle de Brass.
La crue du Niger, causée par les torrents d'eau
versés en hivernage dans la région forestière, commence
en avril dans la partie supérieure. Les
hautes eaux ont lieu à Koulikoro, à la fin de septembre,
à Kabara en: janvier, à Say en juillet et à
l'embouchure en septembre. Il faut donc plus de
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