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LES TOUAREG.
constaté fréquemment aux colonies, et surtout à
Madagascar, que des individus sains étaient atteints
de fièvres paludéennes, directement à la suite de
travaux de terrassement et cela dans des régions
dépourvues de moustiques.
Les insectes ennemis ou parasites de l'homme ne
sont pas les seuls vivant en pays touareg, il faut
même reconnaître qu'en raison de la sécheresse
relative de l'air, le paludisme, la filariose, les termites
y sont moins répandus qu'ailleurs, et que
par suite du non-élevage du porc, le ténia solium
y est inconnu. On y rencontre d'autres insectes
parfois très brillants ou dont les moeurs sont intéressantes.
La terrible mouche tsé-tsé (glossina morsitans),
si redoutée des Anciens 1, tracasse parfois les animaux
et même l'homme. Cet insecte ressemble
absolument à la mouche domestique (musca dômestica.)
; seule sa trompe très volumineuse trifurquée et
portée en avantla différencie de cette dernière, dont
la trompe est plus grêle et portée perpendiculairement
au corps. La piqûre des glossines est aiguë
et douloureuse d'une façon caractéristique, telle
qu'on ne l'oublie pas; elle fait même japper les
chiens atteints. C'est son moindre inconvénient,
car elle introduit souvent après elle des microbes
1. Les Écritures la mentionnentcommela quatrième plaie qui
sévit sur l'Egypte avant l'exodedes Hébreux.
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