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LA VIE EN COMMUN.
trop âgé lorsqu'il commence à perdre ses molaires.
On a beaucoup exagéré la résistance et la rusticité
du dromadaire qui est, au contraire, délicat et a
besoin d'être bien traité et soigné par des gens le
connaissant parfaitement. Surmené, insuffisamment
nourri, il crève tout d'un coup, sans que rien dans
son allure ou dans son aspect ait fait prévoir, à
d'autres yeux qu'à ceux d'un nomade exercé, qu'il
était à bout de forces.
Blessé, il est indisponible de longs mois jusqu'à
sa complète guérison. Fatigué, amaigri, il doit se
reposer jusqu'à ce qu'il ait récupéré la réserve de
graisse qui lui est nécessaire pour pouvoir travailler
de nouveau. Les Touareg et lés Arabes
disent communément : « Un méhari maigre qui travaille
est un méhari mort. »
Il est sujet à la gale qui amène, non soignée, le
dépérissement et la mort. Un judicieux proverbe
arabe dit : « Contre la gale du chameau, emploie le
goudron, et contre la misère, un voyage au Soudan.
»
Les dromadaires possèdent à la nuque, en arrière
des oreilles, une petite cavité à fleur de
peau par laquelle suinte, lorsque l'animal travaille,
une humeur d'odeur fétide. Mise accidentellement
sur la peau de l'homme, cette humeur provoque
des démangeaisons et quelquefois de petits
abcès.
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